Le processus de reconnaissance mutuelle de certificats de vaccination entre la Russie et l’Union européenne a été lancée et a de belles perspectives, a déclaré à TASS le vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexandre Pankine en marge du Forum économique eurasien qui se tient à Vérone les 28 et 29 octobre.
« Le processus est en cours, mais certaines questions nécessitent des clarifications. Le processus a été, toutefois, lancé en été et nous espérons qu’il connaîtra une bonne évolution », a-t-il indiqué.
Le diplomate a précisé que la reconnaissance mutuelle des certificats différait de la reconnaissance de vaccins. Il a cité l’exemple du vaccin chinois contre le Covid-19 qui avait été reconnu par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) alors que de nombreux pays ne reconnaissaient par les certificats chinois.
En ce qui concerne la procédure d’approbation du vaccin russe Spoutnik V par l’Agence européenne des médicaments (AEM), Alexandre Pankine a indiqué qu’elle avait reçu un nouvel élan et qu’il y avait de bonnes chances de voir ce processus aboutir. Cependant, il a souligné que l’AEM n’avait pas assumé l’obligation « d’approuver ce vaccin pendant un délai précis ».
La Russie et l’UE mènent actuellement des négociations relatives à la reconnaissance mutuelle des certificats de vaccination. Le vaccin russe Spoutnik V n’est toujours pas approuvé par l’AEM. Les pays européens qui utilisent ce vaccin, notamment la Hongrie, ont le droit de délivrer des certificats digitaux européens aux personnes ayant reçu le Spoutnik V. Néanmoins, les autres pays de l’UE sont libres d’accepter ou non ces documents.
