La France est prête à assurer la sécurité du président ukrainien Vladimir Zelenski si nécessaire. C’est ce qu’a déclaré vendredi le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, sur France inter.
« La sécurité du président Zelenski est un élément central de ce qu’il se passe, et nous sommes en situation de pouvoir l’aider si nécessaire, mais il importe qu’il tienne sa place », a-t-il noté. Jean-Yves Le Drian a promis également que la France soutiendrait également les autorités dans la lutte contre les cybermenaces.
Selon le ministre, en raison des hostilités en Ukraine, il y a eu des déplacements d’un grand nombre de résidents du pays. « Évidemment, les Européens seront au rendez-vous de la solidarité, de l’accueil des réfugiés, de l’accueil des déplacés », a-t-il souligné. « Il y aura une réunion des ministres de l’Intérieur de l’UE sous notre responsabilité demain ou après-demain pour envisager comment on peut être solidaires et accueillir les réfugiés. »
Comme l’a fait savoir Jean-Yves Le Drian, le ministère français des Affaires étrangères n’envisage pas encore l’évacuation de son ambassade à Kiev et qu’il continuerait d’apporter son soutien aux Français restés en Ukraine. Il a appelé ses compatriotes à rester où ils sont pour le moment et à ne pas quitter leur domicile pour des raisons de sécurité.
Commentant ses déclarations précédentes selon lesquelles l’Otan, comme la Russie, avait des armes nucléaires, le ministre a noté qu’il s’agissait seulement d’une réponse à des déclarations similaires de Moscou.
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré jeudi matin dans un message télédiffusé qu’en réponse à la demande des dirigeants des Républiques Populaires du Donbass, il avait décidé de lancer une opération militaire spéciale. Il a souligné que Moscou n’avait pas l’intention d’occuper des territoires ukrainiens.
Le ministère russe de la Défense a annoncé que les forces russes ne frappaient pas les villes ukrainiennes mais mettaient hors d’usage les infrastructures militaires de ce pays. Rien ne menace la population civile, a assuré le ministère.