Syrie

La Cour de cassation française rejette le pourvoi de l’oncle de Bachar al-Assad

International

La Cour de cassation française a mis un terme à l’affaire de l’ancien vice-président syrien Rifaat al-Assad, condamné à quatre ans de prison en France, qui est l’oncle de l’actuel dirigeant du pays, Bachar al-Assad. C’est ce qu’a rapporté l’Agence France-Presse (AFP) mercredi.

L’AFP rapporte que le tribunal a confirmé la condamnation « de l’ancien vice-président syrien, âgé de 85 ans, qui avait été précédemment condamné à quatre ans de prison ».

À la mi-2020, la première instance a condamné Rifaat al-Assad à la prison pour blanchiment d’argent, irrégularités financières dans l’immobilier et utilisation illégale de fonds publics syriens depuis sa fuite du pays en 1983-1984 jusqu’en 2016. En 2021, la cour d’appel a confirmé la sentence du tribunal de première instance.

En décembre 2019, le parquet national financier (PNF) français a requis une peine de quatre ans de prison pour Rifaat al-Assad. Le procureur a également demandé la confiscation de tous les biens immobiliers en France de l’oncle du président syrien. Selon différentes sources, la valeur de ces biens immobiliers est estimée à 90 millions d’euros.

Rifaat al-Assad est le frère de l’ancien président syrien Hafez al-Assad, qui a dirigé la Syrie de 1971 à 2000. En 1983, dans le contexte de la maladie de son frère, il participe à une tentative de coup d’État qui se solde par un échec. Il a été contraint de fuir le pays peu après et vit depuis en Europe. Il s’est positionné comme un opposant au régime de Damas.

Rifaat al-Assad est soupçonné d’avoir construit un empire immobilier illégal en Europe, principalement au Royaume-Uni, en Espagne et en France. Selon Le Figaro, ces participations sont évaluées à 800 millions d’euros. Il a été décoré de la Légion d’honneur en France en 1986 pour services rendus à la diplomatie française au Moyen-Orient. Rifaat al-Assad est jugé en Espagne, où il est soupçonné de posséder illégalement 500 propriétés.

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