Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, affirme que les expériences de l’Otan et le silence de l’opinion publique occidentale sur le Donbass ont provoqué une catastrophe humanitaire et politique en Europe.
« Les expériences de l’Otan et le silence assourdissant de l’opinion publique occidentale sont les raisons d’une catastrophe humanitaire et politique en Europe. Il a fallu y mettre fin, car l’Occident refusait toutes négociations et saluait les propos agressifs et les menaces directes vis-à-vis de la Russie de la part du régime fantoche de Kiev », a-t-elle écrit lundi sur Telegram.
Elle a souligné que la Russie n’avait pas commencé cette guerre, mais envisageait de la terminer. Dans ce contexte, elle a rappelé que la Russie avait appelé pendant des années la communauté internationale à s’opposer au massacre méthodique de la population du Donbass. « Où étaient ces pays et leur opinion publique pendant huit ans de la guerre. Ont-ils condamné le massacre d’au moins 13.000 personnes depuis ces années? », s’est interrogée Maria Zakharova.
« Le monde a gardé silence. Le silence docile de la communauté internationale et sa décision d’ignorer la catastrophe sanglante résultant du coup d’État anticonstitutionnel en Ukraine en 2014, organisé avec une participation directe des États-Unis, de l’UE, de l’Allemagne, de la Pologne, de la Lituanie, de l’Estonie, de la Lettonie et d’autres pays de l’Otan, qui ne faisaient qu’encourager le régime de Kiev à continuer de massacrer sa propre population », a-t-elle indiqué.
Pour rappel, le président Vladimir Poutine a déclaré le 24 février qu’en réponse à la demande des Républiques populaires du Donbass, il avait décidé de lancer une opération militaire spéciale. Il a souligné que Moscou n’avait pas l’intention d’occuper des territoires ukrainiens. Le ministère russe de la Défense a indiqué de son côté que ses militaires ne ciblaient pas les villes ukrainiennes, mais, avec des armes de haute précision, mettaient hors de service uniquement les infrastructures militaires. Les civils ne courent aucun danger, a-t-il précisé.
