Jean-Baptiste Bokam n’est pas en fuite : Il est en France pour le Conseil d’administration de BCPE (Bicec pour le Cameroun)

Jean-Baptiste Bokam

Depuis deux semaines, des délateurs à l’imagination insalubre et tapis derrière les réseaux sociaux, annoncent la fuite de Jean-Baptiste Bokam, président du conseil d’administration (Pca) de la Banque internationale pour le commerce, l’épargne et le crédit (Bicec), filiale du groupe français Bcpe, et ancien secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la Gendarmerie (Sed), en cavale.

Selon une rumeur abondamment répandue sur les réseaux sociaux, et reprise quelques jours par certains journaux en ligne inaptes à tout recoupement, Jean-Baptiste Bokam, Pca et ancien Sed, serait en fuite. Les tenants de cette affirmation dénuée de tout élément probant, apprend 237online.com, s’appuient sur un faux bulletin de renseignements quotidien (BRQ). Un BRQ fabriqué par des mains profanes.

En revanche, dans ses investigations, votre journal s’est fait dire que, contrairement aux allégations tancées supra confère, Jean-Baptiste Bokam, a quitté Yaoundé samedi dernier, à bord d’un vol Air France, à destination de Paris, où, depuis ce lundi 13 mai 2019, il prend part en tant que Pca de la Bicec, au conseil d’administration du groupe français Bcpe. Les travaux s’achèvent demain mardi, et l’ancien Sed, sera de retour au Cameroun dans la semaine. Les délateurs des réseaux sociaux ont laissé entendre que l’ancien ministre des Travaux publics, aurait « irrégulièrement » quitté le Cameroun par Mamfe (région du Sud-Ouest), et aurait regagné la France à partir du Nigeria.

Un faux Bullentin de renseignements quotidien pour noircir l’ex-Sed

Le bonimenteurs racontent que l’ex-secrétaire d’Etat à la Défense en charge de la Gendarmerie, aurait quitté le pays, suite aux dénonciations du leader « ambazonien » Ayuk Tabe, le présentant comme un de ceux qui financent les mouvements sécessionnistes anglophones. Le Bulletin de renseignements quotidien (BRQ) incriminé, n’a rien des usages en la matière. Il pue profane et amateurisme. Les bulletins de renseignements professionnels ne comportent pas de formules de politesse. On n’y retrouve habituellement, aucune civilité. Mais dans le BRQ mis en œuvre pour retourner l’opinion contre Jean-Baptiste Bokam, se trouvent des commentaires genre journalistique. Chose que ne connaissent point les experts du renseignement.

Une élite de la région de l’Est pour noircir Monsieur Bokam ?

Selon nos informations, c’est une élite administrative et politique de la région de l’Est, qui serait à l’origine de la campagne de sabotage contre Jean-Baptiste Bokam, lui-même fils de la région. De ces sources, nous apprenons que cette haute personnalité, serait à l’origine de la chute de certains fils de l’Est, à l’issue du réaménagement gouvernemental du 02 mars 2018, et ferait des mains et des pieds, pour devenir le coq de la « basse cour » politique de la région de l’Est.

Jean-Baptiste Bokam n’est pas en fuite. Il est à Paris en France où, depuis ce jour, il prend part au conseil d’administration de Bcpe à Paris en France, et devrait donc regagner le pays en semaine. Il a pris un vol Air France samedi dernier. Déjà en février 2018, alors qu’il était en soins sanitaires en France, des langues médisantes et baladeuses, avaient déjà fait tôt, d’annoncer l’ancien ministre en fuite. La coïncidence était que le réaménagement gouvernemental était intervenu, alors l’ex-Sed était hors du pays. Mais une dizaine de jours après, Monsieur Bokam avait regagné le Cameroun son pays natal.

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