Interdiction de sortir du Cameroun : Paul Biya désavoue Ngoh Ngoh et Mbarga Nguelé

Amougou Belinga, Mbarga Nguele et Ngo Ngo

Le président de la République Paul BIYA lève toute équivoque, car ne se reconnaissant pas dans les injonctions manifestement illégales données par le Minetat/Sgpr Ferdinand Ngoh Ngoh à Martin Mbarga Nguele, instruisant l’interdiction de Jean Pierre Amougou Belinga de sortir du Cameroun.

Ses trois précieux sésames en mains: les passeports: ordinaire, de service et diplomatique que le reporter du Messager a eu la possibilité de feuilleter, le magnat des médias, président directeur général du groupe l’Anecdote a quitté le Cameroun hier nuit. Il se trouve en France où d’après le communiqué parvenu tard dans la soirée à la rédaction centrale du quotidien Le Messager, il doit présider les travaux du conseil d’administration de Télé-sud.

Finis la folie virale des réseaux sociaux, les commentaires stériles, l’intensification de la rumeur, l’escalade des mensonges et des menteries dans les points chauds par des esprits de nuisance, des bonimenteurs, les esprits malveillants, les manipulateurs et les spécialistes du vice qui conspirent à relayer, à désinformer, invoquant des enquêtes judiciaires ouvertes contre Jean Pierre Amougou Belinga. Il n’en est rien. Aucune preuve, aucune charge n’existe qui ait amené le président Paul Biya à décider de son interdiction de quitter le Cameroun.

Rappel de mémoire. Il y a quelques jours, le Pdg du groupe l’Anecdote a été bloqué à l’aéroport, interdit d’embarquer alors qu’il avait rempli toutes les formalités, mêmes policières. À la grande surprise de dernière minute, les forces de police, dans une envolée provocatrice, un parfum d’humiliation, au prétexte d’exécuter une instruction du Dgsn l’en avaient empêché. Agissant comme si on était dans un État fantôme de nature et de non droit, les forces de police ne se sont pas données la peine de présenter une notification ou un simple document justifiant leurs abus.

D’ailleurs elles n’en avaient pas. Le seul argument référé était l’instruction verbale de Martin Mbarga Nguelé. Fait curieux, le Dgsn lui-même a fait exécuter une injonction imaginaire venant du Minetat/Sgpr Ferdinand Ngoh Ngoh, l’informant recevoir des directives du président de la République Paul Biya. Le temps a passé ; avec le recul nécessaire, il en résulte que le chef d’État n’a jamais donné un accord dans ce sens.

Des sources bien introduites informent qu’ayant été mis au courant de la forfaiture, la gaffe, l’excès de zèle et d’arrogance du Minetat/Sgpr et le Dgsn, le président de la République aurait piqué un accès de colère. Paul Biya a derechef ordonné que soit notifié au Pdg du groupe l’Anecdote qu’il est libre de tous ses mouvements. On peut affirmer depuis lors que l’interdiction de sortir du pays à Amougou Belinga qu’aurait instruit Paul Biya est une vue de l’esprit. Elle n’a jamais existé. Il s’est agi d’un abus d’autorité et de pouvoir exécuté de manière cavalière par les plus proches collaborateurs du président Paul Biya.

Entre acharnement et règlement des comptes

Dans les coulisses et le secret de certaines sources policières en interne, on fait savoir que l’offensive, la force de frappe et de pénétration de Jean Pierre Amougou Belinga, sa réussite dans le management de ses entreprises générait certaines forces occultes tapies dans l’ombre. Son opération de charme et de lobbying auprès du président de la République des îles Comores qui, en marge de son passage au Cameroun dans le cadre de la Can masculine de football lui a accordé une interview exclusive, capitale et stratégique diffusée largement dans les antennes radio et télévision du groupe l’Anecdote aurait provoqué les colères et la grogne de ses bourreaux.

Cette victoire diplomatique remarquable dans le monde des affaires est venue réveiller les jalousies, les haines et les rancœurs de ceux qui affectionnent les guerres de réseaux, se préparent à la bataille du grand soir et l’arrivée à pas de la nuit des longs couteaux. Difficile de savoir pourquoi ils le redoutent, le jalousent, veulent le neutraliser en le réduisant au silence, ou en l’envoyant en « cage » à Kondengui.

Pour crédibiliser leur stratagème, les auteurs de la manipulation et de l’intox ont usé d’un construit d’imagination, de la lâcheté et d’humiliation digne des fictions hollywoodiennes. En optant de faire attendre le Pdg du groupe l’Anecdote jusqu’à l’instant de l’embarquement, pour lui signifier l’interdiction de sortir du pays, on peut déduire que les manigances, le donner à voir à la curiosité de nombreux observateurs et voyageurs étaient le fait d’une machination. Le grossier montage qui participe d’une adversité vaine, mais calculée, au désavantage du magnat des médias a vite viré à la désillusion.

A qui veut-on faire croire que Jean Pierre Amougou Belinga qui a toujours défendu les institutions républicaines, l’homme qui s’est toujours déployé au service du président de la République Paul Biya au point de devenir un des piliers du régime du Renouveau, qu’il a subitement changé de fusil d’épaule au point de devenir un danger pour Paul Biya? Difficile d’exclure la thèse du complot de la part de ceux qui ont instrumentalisé les forces de police en les envoyant humilier et jeter de l’opprobre au Zoomelo’o des Zoomelo’o.

Le président Paul Biya ayant formellement démenti avoir instruit cette décision, il va de soi que les auteurs de cet acte ignoble et sans vergogne, manquent d’épaisseur; ils roulent pour leurs propres intérêts en poignardant le régime du Renouveau dans le dos. Rien ne peut expliquer cet acharnement et un tel accablement si ce n’est pour fragiliser, saborder, mettre du sable dans le tapioca des relations d’affaires amorcées entre le Pdg du groupe l’Anecdote et le président des îles Comores. Quelle petitesse de ceux qui tirent à balles réelles contre Jean Pierre Amougou Belinga, nagent dans de telles magouilles.

Mais quelle honte, quelle tragédie. Quand on sait qu’il ne se lit pas chez Amougou Belinga les intentions d’un concurrent sérieux à la bataille pour la succession du président Paul Biya.

Souley ONOHIOLO / 237online.com

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