Grogne des employés de la DIT : le jeu trouble des uns et des autres empêche toute conciliation

DIT

La liquidation des droits du personnel de DIT est bloquée en raison de l’établissement d’un procès-verbal de non-conciliation et de la réquisition de son personnel par le PAD.

Depuis la fin du droit de concession de Douala International Port (DIT), sur le terminal à conteneurs, c’est le branle-bas au Port Autonome de Douala (PAD). Toute chose qui manifestement a de graves conséquences pour le personnel de DIT qui ne sait plus à quel saint se vouer dans le cadre de revendication de ses droits, suite à l’éviction de son employeur. Au nombre de ces réclamations il a notamment les indemnités de licenciement, les préavis de rupture de contrat, les primes de bonne séparation…

Dans cette affaire pour le moins rocambolesque, on note que, faute d’avoir trouvé un compromis au cours des différentes négociations tripartites entre les délégués du personnel de DIT, la Direction générale de DIT et le Ministère du Travail, un procès-verbal de non conciliation a été signé en décembre 2019, conformément aux dispositifs du code de travail. Par ailleurs des réquisitions par voie d’huissier ont été servies au personnel de DIT dans la foulée à la diligence du Port Autonome de Douala. Ce qui a pour effet le maintient des liens contractuels entre le personnel réquisitionné et la société Douala International Terminal. De surcroît, la DIT a saisi les juridictions pour solliciter l’annulation de la décision du Directeur Général du Port de Douala relative à la spoliation de ses actifs. L’affaire est encore pendante devant les juridictions.

Au regard de tout ce qui vient d’être évoqué, la DIT ne peut en tout état de cause, engager quelque initiative que ce soit. Par conséquent, il est dans l’incapacité de solder les relations contractuelles avec son personnel. En somme le personnel de DIT, qui fait l’objet de diverses manipulations, ne peut revendiquer quoi que ce soit à son employeur, tant que la justice dans l’un ou l’autre cas (procès-verbal de non conciliation et la spoliation des droits de DIT par le Port Autonome de Douala), n’a pas rendu son verdict

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