Le fer de Belinga, dont les réserves sont estimées à un milliard de tonnes, attise les convoitises. Parmi les groupes miniers intéressés figure la junior australienne Sundance Resources qui exploite le projet congolo-camerounais de Mbalam-Nabela… à 80 kilomètres du gisement gabonais.[pagebreak]Vu du projet minier de Mbalam-Nabeba, situé entre le Cameroun et le Congo, le gisement minier de Belinga, au Gabon, n’est qu’à un jet de pierre : les deux projets, situés dans la même zone, ne sont séparés que par des frontières administratives. Et la junior minière australienne Sundance Resources, qui exploite le premier projet, ne cache pas son appétit pour les ressources en fer de Belinga, estimées à plus d’un milliard de tonnes.
« Notre future mine congolaise de Nabeba est à seulement 80 km de Belinga, confie Giulio Casello, le directeur général de Sundance Resources. Quand nous aurons construit la voie ferrée [nécessaire au transport du minerai], il serait logique que le fer de Belinga transite par nos infrastructures, passant par le Cameroun jusqu’au port de Lolabé. »
Concurrents
Le gisement, à l’arrêt de puis près de six ans, est revenu dans le giron de l’État du Gabon en décembre dernier, lorsque le pays a récupéré les 75 % du capital de la Compagnie minière de Belinga (Comibel) détenus par la China Machinery Engineering Corporation (CMEC) et Pangang Group.
Pour autant, la junior australienne n’est pas la seule à s’intéresser à Belinga, des géants du secteur tels que le brésilien Vale et l’anglo-australien BHP Billiton sont également à l’affût.