France : Le Cameroun célèbre le Lieutenant Protais Mballa Ndi

Lieutenant Protais Mballa Ndi

L’ambassadeur du Cameroun a reçu le Major de la 205ème Promotion de l’Académie militaire de Saint-Cyr.

C’est un chef de mission diplomatique ravi et fier qui a pris la parole mercredi 28 juillet 2021 à l’occasion de la cérémonie consacrée à l’accueil d’un valeureux officier de l’armée camerounaise à l’Ambassade du Cameroun en France. Il s’agit du Lieutenant Protais Mballa Ndi, Major de la 205ème promotion de la prestigieuse Académie militaire de Saint-Cyr en France. Le chef d’état-major des Armées française, le général d’armée Thierry Burkhard, lui a remis ses galons samedi 24 juillet dernier lors de la cérémonie du Triomphe de ladite école.

Après une minute de silence pour les soldats tombés sur le champ d’honneur ces derniers jours, André-Magnus Ekoumou a salué l’exploit inédit du jeune promu et a reconnu ses performances remarquables, fruits entre autres d’une grande discipline dans le travail. Agé de 24 ans, le Lieutenant Ndi est né Le 1er janvier 1997 à la maternité de Mfou, dans le Département de la Mefou-Afamba. Après l’obtention d’une licence en Géographie et un master I en Dynamique d’Environnement et des Risques à l’université de Yaoundé I, il passe ensuite le très sélectif concours de Saint-Cyr et intègre la promotion 2018-2021.

Le parcours élogieux du jeune Lieutenant ne lui donne pas pour autant la grosse tête et des ambitions démesurées. «Je souhaite être un militaire qui obéit aux ordres qu’on lui donne et qui suscite l’adhésion naturelle. Il n’y a pas de bénéfice particulier à attendre quand on est major de Saint-Cyr. C’est juste le sacre d’une école d’excellence au rayonnement internationale et une reconnaissance par cette cérémonie qui nous honore», précise-t-il.
Le Lieutenant Protais Mballa Ndi rassure que son retour au Cameroun est juste une évidence. Car précise-t-il : Le Cameroun nous a envoyés acquérir des savoirs et de revenir les mettre en application.

Le jeune promu doit faire face à une carrière exigeante. « Bien qu’ayant de l’étoffe et de la matière, qu’il ne dorme pas sur ses lauriers. Qu’il continue à travailler. La phase de l’école est finie, mais il y a le terrain. C’est sur le terrain que se passe la guerre et non dans les amphis théâtre. Ayant été formé dans le contexte français, il faut qu’il adapte sa formation au contexte camerounais », conseille le Colonel Bidoung Josué Noel, Attaché de Défense à l’Ambassade du Cameroun en France.

Cathy Yogo à Paris

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