Dans une récente prise de parole, le leader de l’opposition Maurice Kamto a dénoncé avec force « l’augmentation inacceptable » des prix de l’essence et du gasoil début février. Fustigeant les privilèges indignes du « sommet de l’État« , il appelle le peuple à « s’insurger » contre ce pouvoir « cynique » qui le « décime ». Son cri du coeur fait écho à la colère des Camerounais asphyxiés par la flambée des prix.
Le 3 février dernier, les tarifs des carburants connaissaient une nouvelle envolée au Cameroun, frôlant les 850 Fcfa le litre dans certaines stations-service. Un énième coup de bambou sur le budget des ménages, déjà plombé par la vie chère et un pouvoir d’achat en berne.
Très attendu sur ce sujet brûlant, le leader du principal parti d’opposition Maurice Kamto a pris la parole pour dénoncer avec vigueur cette nouvelle augmentation « inacceptable » du prix de l’essence et du gasoil, jugeant que « l’heure n’est plus à la blague« .
« Pendant que le bas peuple tire le diable par la queue, le régime actuel pille les caisses de l’État« , s’insurge-t-il, accusant carrément le pouvoir d‘ »augmenter les prix chaque jour pour davantage piller« . Des mots très durs qui viennent légitimer la fronde populaire grandissante.
Et Maurice Kamto de fustiger avec force « l’arrogance affichée » des dirigeants et leur « mépris insupportable » face aux tourments de la population, évoquant « exhibition de fastes », « voyages en jets privés » ou « financement obscur » comme autant de privilèges indécents.
« Comment peut-on disposer d’une telle majorité électorale et produire autant de misère et de désespérance parmi le peuple ?« , s’interroge-t-il également, dénonçant un régime « cynique » qui « décime le pays ».
Avant de conclure en appelant les Camerounais à « s’insurger » contre ce pouvoir dispendieux et incompétent qui cautionne leur appauvrissement. Une charge virulente qui fait largement écho au désarroi d’une grande partie des Camerounais, de plus en plus précarisés par les effets de la flambée des prix.
La colère gronde au pays, et les mots forts de l’opposant numéro 1 viennent l’amplifier encore davantage…
