Dans une tournure inattendue qui secoue le monde du football camerounais, la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) se retrouve au cœur d’une tempête médiatique. Des documents prétendument officiels, circulant sur les réseaux sociaux, laissaient entendre que le président de la FECAFOOT cherchait à évincer l’entraîneur national Marc Brys. Cependant, dans un communiqué explosif, la fédération a vigoureusement démenti ces allégations, qualifiant ces documents de « faux » et de tentative malveillante de déstabilisation.
La FECAFOOT contre-attaque : un démenti cinglant
Le 11 septembre 2024, la FECAFOOT a publié un communiqué officiel, signé par le Secrétaire Général Blaise Djounang, pour mettre les choses au clair. Ce document, que 237online.com a pu consulter en exclusivité, nie catégoriquement l’existence d’une session du Comité d’Urgence qui aurait eu lieu le même jour, ainsi que tout projet de communiqué final en découlant.
Le président de la FECAFOOT, dont le nom n’est pas mentionné dans le communiqué mais que nous savons être Samuel Eto’o, « dément formellement l’existence d’une telle Session du Comité d’Urgence et a fortiori un projet de communiqué final conséquent. » Cette déclaration sans équivoque vise à couper court à toute spéculation sur l’avenir de Marc Brys à la tête des Lions Indomptables.
Une tentative de déstabilisation condamnée
La fédération ne mâche pas ses mots pour condamner ce qu’elle considère comme une attaque contre son intégrité. Le communiqué dénonce « avec fermeté cette autre tentative des acteurs malveillants aux desseins inavoués visant à ternir l’image de la FECAFOOT. » Cette réaction forte souligne la gravité de la situation et l’importance que la fédération accorde à sa réputation.
Dans un contexte où le Cameroun prépare activement sa participation aux prochaines compétitions internationales, cette polémique tombe au plus mal. La FECAFOOT insiste sur la nécessité d’une « atmosphère apaisée et sereine » pour atteindre les « résultats et performances souhaités. »
Face à cette situation, la FECAFOOT ne se contente pas de démentir. Elle lance un appel à la vigilance du public, l’invitant à « ne pas céder à l’écoute de ces sirènes de la manipulation et de la déstabilisation. » Cette métaphore puissante souligne les dangers de la désinformation dans l’ère des réseaux sociaux.