Alerte désinformation au Cameroun : un faux communiqué attribué au Secrétaire à la Communication du RDPC a provoqué une onde de choc ce week-end. Les autorités du parti dénoncent une manœuvre délibérée visant à déstabiliser l’opinion.
La stratégie de désinformation contre le RDPC dévoilée : 5 faits alarmants sur cette affaire
Entre le 12 et 13 avril 2025, un document frauduleux a circulé massivement sur les réseaux sociaux camerounais, semant confusion et inquiétude parmi les militants et sympathisants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Ce faux communiqué, falsifiant la signature du Pr. Jacques Fame Ndongo, Secrétaire à la Communication du parti, contenait des allégations graves et totalement fabriquées qui ne correspondent en rien à la position officielle du parti au pouvoir.
Selon nos investigations, la diffusion de ce document apocryphe s’est faite à une vitesse fulgurante sur WhatsApp avant de gagner d’autres plateformes sociales. Particulièrement troublant : plusieurs médias ont relayé l’information sans vérification préalable, amplifiant considérablement l’impact de cette opération de désinformation.
« Ce type de manipulation constitue une grave atteinte à l’intégrité informationnelle et représente un danger pour notre démocratie », a déclaré une source proche du secrétariat à la communication que nous avons contactée.
Comment le RDPC a déjoué cette tentative de manipulation médiatique au Cameroun
Face à cette offensive informationnelle, la réaction du RDPC ne s’est pas fait attendre. Moins de 60 minutes après la première apparition du faux document, un démenti officiel a été publié simultanément sur toutes les plateformes numériques authentiques du parti. Cette réponse rapide et coordonnée témoigne d’une stratégie de communication de crise bien rodée.

Le démenti a été diffusé via les canaux officiels vérifiés du parti, notamment :
- La page Facebook certifiée du Pr. Fame Ndongo
- La page officielle du RDPC
- Le site internet officiel www.rdpcpdm.cm
- Le portail du journal L’Action (http://journal.rdpcpdm.cm)
Il convient de noter que cet article, initialement publié par Simon Pagbe sur journal.rdpcpdm.cm le 15 avril 2025, souligne l’importance cruciale de la vérification des sources dans l’écosystème médiatique camerounais actuel.
Cette affaire met en lumière les défis considérables auxquels font face les institutions politiques à l’ère numérique, où la diffusion d’informations falsifiées peut causer des dommages significatifs en termes d’image et de confiance publique.
Les professionnels des médias sont donc vivement encouragés à exercer une vigilance accrue et à systématiquement vérifier l’authenticité des documents sensibles avant toute publication. Le recours aux canaux officiels vérifiés reste la seule démarche responsable face à la prolifération inquiétante des fausses informations.
Quelle mesure pensez-vous que les autorités camerounaises devraient prendre pour lutter efficacement contre ce phénomène croissant de désinformation politique dans le pays ?