L’écho des allégations de corruption qui retentissent à travers l’Afrique et qui touchent l’une des figures les plus emblématiques du football camerounais, Samuel Eto’o, résonne désormais dans les rues de Douala, Yaoundé, et bien au-delà. La Confédération Africaine de Football (CAF) a ouvert une enquête suite aux allégations, mettant en lumière des enregistrements présumés et une probable collaboration entre Eto’o et le président d’un club local. Cependant, la riposte ne s’est pas fait attendre.
Des allégations qui font du bruit
L’annonce de l’enquête par la CAF a fait l’effet d’une bombe. Samuel Eto’o, aujourd’hui président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), est accusé par certains acteurs clés du football national de « corruption aggravée« . Ce tumulte survient après la fuite d’enregistrements qui suggéreraient une entente entre lui et le président du club de Victoria.
La contre-attaque de l’ancien Lion Indomptable
La réaction d’Eto’o n’a pas tardé. Par l’intermédiaire de son avocat, Elame Bonny Privat, un communiqué a été publié, dénonçant les actions et les déclarations de la CAF. Cette note insiste sur le fait qu’à ce jour, Eto’o n’a reçu aucune notification officielle concernant les accusations portées contre lui. Le communiqué fait également allusion à « une communication à la fois pernicieuse et toxique« .
Un appel à la résilience
En dépit des vagues d’accusations, le président de la Fécafoot appelle à l’unité. Rappelant les récents succès, notamment la victoire de la sélection nationale U20 lors des jeux de la francophonie, Eto’o demande à la grande famille du football camerounais de rester résiliente face à ces attaques. Lui et son comité exécutif continueront de travailler pour l’avancement du football national.
L’avenir dira si ces controverses marqueront une tache sur le blason du football camerounais ou si, comme par le passé, le pays saura rebondir. Une chose est certaine, le paysage footballistique camerounais est à la croisée des chemins, et chaque pas sera scruté de près, autant par les passionnés du ballon rond que par la presse nationale et internationale.
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