Une avancée historique vient de se concrétiser pour les enfants camerounais. Le 29 avril dernier à Yaoundé, les Communes et villes unies du Cameroun (CVUC) ont scellé un partenariat décisif avec l’UNICEF à travers la signature d’un mémorandum d’entente. Cet accord, qui mobilise 374 collectivités territoriales du pays, marque un tournant dans la protection et la promotion des droits des enfants au niveau local. Cette collaboration sans précédent ouvre la voie à une approche révolutionnaire du développement communautaire centré sur l’enfant.
Protection enfance: les communes camerounaises en première ligne
La cérémonie de signature a réuni plusieurs figures de proue du développement territorial. Augustin Tamba, président en exercice de l’instance, et Nadine Perrault, représentante-résidente de l’UNICEF au Cameroun, ont paraphé ce document qui traduit une volonté commune de repenser fondamentalement le développement des territoires.
«Les enfants sont la colonne vertébrale du développement du pays. À cet effet, et au regard des nombreux défis de financement et des programmes dédiés aux enfants, les communes et autres collectivités territoriales décentralisées font face à ce partenariat à point nommé», a déclaré Augustin Tamba lors de la cérémonie.
Ce mémorandum établit un cadre de collaboration stratégique qui place l’enfant au cœur des priorités municipales. L’UNICEF s’engage à renforcer son plaidoyer sur les problématiques liées à la nutrition, l’éducation et la santé des enfants, tandis que les communes s’engagent à créer un environnement sain et dynamique adapté aux besoins spécifiques des plus jeunes.
Selon les statistiques du Ministère des Affaires Sociales, 43% des enfants camerounais en zone rurale n’ont pas encore un accès adéquat aux services sociaux de base. Ce partenariat vise à réduire drastiquement ce chiffre d’ici 2027 grâce à des interventions ciblées au niveau communal.
La signature intervient dans un contexte où plusieurs communes collaboraient déjà avec l’UNICEF à travers l’initiative « Ma commune amie des enfants », qui adresse la problématique du respect des droits des enfants. Cette nouvelle convention vient formaliser et élargir ces efforts à l’échelle nationale.
Pensez-vous que ce partenariat renforcé entre les communes et l’UNICEF permettra véritablement d’améliorer les conditions de vie des enfants dans les zones les plus reculées du pays?