Le Cameroun a pris une part active à la 53è conférence générale de l??Agence Internationale de l??Energie Atomique qui s??est déroulée récemment en Autriche. Entre l??Agence Internationale de l??Energie Atomique et le Cameroun (AIEA), la coopération est effective. C??est dans cette mouvance que le Cameroun, sur invitation de l??AIEA a pris part du 15 au 18 septembre dernier à Vienne en Autriche, aux travaux de la 53è conférence générale de cette institution. Et la présence de délégation camerounaise, conduite par le ministre de la Recherche scientifique et de l??Innovation, Madeleine Tchuinté, a été très remarquée à Vienne. En effet, le
Cameroun a été honoré à plus d??un titre. Désormais, il est membre du Conseil des Gouverneurs de l??Agence Internationale de l??Energie Atomique (AIEA), pour un mandat de deux ans. Au même titre que le Kenya, pour ce qui concerne l??Afrique. Outre cette élection, le Cameroun a également été porté à la présidence de l??Accord Régional de coopération pour l??Afrique sur la recherche, le développement et la formation dans le domaine de la science et de la technologie nucléaires (AFRA). Ce mandat court jusqu??en septembre 2010. Dans la foulée, un cadre camerounais, le Dr. Augustin Simo -Secrétaire permanent du Comité national de développement des technologies, Agent national de liaison avec l??AIEA- a été nommé au Comité de gestion des programmes de l??AFRA. Par ailleurs, à l??occasion des assises de Vienne, le ministre de la Recherche scientifique et de l??Innovation, Madeleine Tchuinté et le directeur général adjoint de l??AIEA chargé du département de la coopération technique, Ana Maria Cetto, ont cosigné le Programme Cadre National du Cameroun pour la période 2009-2013. Ce document technique servira de référence pour sélectionner les projets de coopération technique à soumettre à l??assistance de l??AIEA au cours de la période de référence. A Vienne, le ministre de la Recherche scientifique et de l??Innovation a réaffirmé l??engagement du Cameroun en faveur de l??application des accords de garantie généralisée et des protocoles additionnels, pour que l??énergie atomique serve uniquement le développement socio-économique de tous les pays du monde. Elle a également insisté sur le partage juste et sans discrimination des revenus de l??exploitation de l??uranium entre les pays disposant des gisements et les détenteurs des technologies d??exploitation de cette ressource. Par ailleurs, le ministre de la Recherche Scientifique et de l??Innovation a présidé un panel de discussion sur le passé et l??avenir de l??AFRA. On en retient, l??entrée en vigueur du traité de Pelindaba qui confère à l??Afrique le statut de zone dénucléarisée. Ce traité considère l??AFRA comme le cadre de référence pour le développement des applications pacifiques de l??énergie nucléaire en Afrique.Simon Pierre ETOUNDI, CT