Orgies sexuelles en milieu scolaire : L’impuissance de Nalova Lyonga mise à poil

impuissance de Nalova Lyong

Face au Réseau des femmes parlementaires du Cameroun (Refpac), le 22 mars derniers à Yaoundé, la ministre des Enseignements secondaires avoue son inaptitude à endiguer le phénomène de dépravation des mœurs dans l’écosystème scolaire.

Comme dans un film pornographique, les élèves sont-ils condamnés à vivre sous la toute-puissance de l’érotisme ? Après les meurtres, pratiques rétrogrades (portes monnaies magiques) et consommation des drogues, place maintenant au sybaritisme en milieu scolaire. Quoi de plus neuf sous le soleil ? S’était indigné un penseur. Au plus fort des dérives que connaissent de plus en plus la circonscription scolaire au Cameroun, l’orgie sexuelle reste d’actualité. Une situation qui semble échapper au contrôle des dirigeants confortés dans leur tactique de non pro-activité. « Que les parents reviennent sur leurs responsabilités vis-à-vis de leurs progénitures.

La formation des élèves ne dépend pas uniquement du gouvernement. Nous tendons la main à la société civile, aux partis politiques, les leaders d’opinion bref la communauté éducative à actualiser la supervision de la qualité de l’éducation de nos enfants. Il faut une synergie d’action pour freiner le phénomène », a affirmé Nalova Lyonga, patronne du Minesec. Au commencement était le lycée classique de Deido (novembre 2020) où 9 élèves dont cinq filles et quatre garçons avaient été surpris en pleine partouze à Douala. Pour s’intensifier, le phénomène s’est reproduit au lycée bilingue de Kribi le 02 mars dernier où un groupe d’élèves, auteurs d’une sextape de 29 secondes allant des attouchements aux embrassades entre filles et des simulations des positions d’actes sexuels en pleine salle de classe avait retenu la vigilance administrative. Ce qui leur a fallu une exclusion définitive sans droit dit. 3 jours plus tard, la même dérive s’est observée au quartier Barombi au lieu-dit Water Fall à Kumba, avec une cinquantaine d’élèves célébrant le sexe. Une jouissance perpétrée par leurs camarades de la ville leader du Cameroun précisément au quartier Ekié où plusieurs se livraient aux actes infâmes et ignobles.

« Plus de 25 enfants se retrouvaient là aux heures de cours. Leurs cris de plaisir nous ont gênés pendant longtemps et, nous avons eu la confirmation de ce que nous pensions le jour où la police est venue les arrêter », a raconté une source témoin. Selon les dernières informations, ces derniers reconnus comme acteurs majeurs de ce réseau de partouze ont été auditionnés par les éléments du Commissariat de police du 14e arrondissement et devront répondre de leurs actes devant la justice.

Recadrage

« Nous sommes choquées, scandalisées, et effrayées par ce qui se passe dans nos établissements secondaires actuellement. Nous proposons qu’on puisse y associer le ministère de l’Education de base et celui des Enseignements secondaires pour examiner ce problème au cours d’une séance plénière spéciale au parlement », exhorte Laurentine Koah Mbede, doyenne d’âge à l’Assemblée nationale, par ailleurs présidente du Réseau des femmes parlementaires du Cameroun (Refpac). Quelle mésaventure ! A la source du mal, les résultats de ce premier diagnostic identifient les réseaux sociaux, fortement plébiscités par ces jeunes, y compris les mineurs.

Ces plateformes laissent sur le carreau des structures d’encadrement des élèves dépassées par les évolutions technologiques.Dans ce théâtre-fiction joué par le pouvoir dirigeant, le gouvernement joue un rôle important. Au vu du politique, cette synthèse « des années Nalova » au Minesec devrait
aider les jeunes camerounais à mieux connaitre et comprendre le cheminement de leur pays, dont la mémoire historique, même récente est très peu entretenue et ce alors qu’une génération accélère sur l’autoroute de la perdition.

Phanie ENYEGUE

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