Alerte/Covid-19: Le gouvernement suspend L’initiative de Maurice KAMTO

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Le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji appelle à la vigilance des camerounais, car il s’avère que des personnes de mauvaise foi ont lancé des appels à générosité publique en utilisant la collecte de fonds lancé par S.E Paul Biya, le chef de l’Etat.

Même si les identités de ces malhonnêtes citoyens ne sont pas encore connues, au moins, Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration Territoriale a sonné l’alerte. Dans un communiqué, en date de ce mardi 7 avril 2020, qui est parvenu à la rédaction de votre journal en ligne 237online.com, l’autorité administrative dénonce des actes de banditisme. « … certains leaders des partis politiques et d’associations ont lancé des appels à la générosité publique, prétendument aux mêmes fins, en vue de collecter des fonds, au mépris de la législation en vigueur », déclare-t-il.

Paul Atanga a tenu aussi à rappeler la loi n°83/002 du 21 juillet régissant les appels à générosité publique et le décret n°85/1131 du 14 aout 1985 fixant les conditions d’octroi de l’autorisation d’appel à la générosité publique. Avant d’évoquer les interdits de ces textes. « Les dispositions de ces textes interdisent formellement à tout individu et à toute organisation que ce soit, de faire appel à la générosité publique sans au préalable avoir obtenu l’autorisation du ministre de l’Administration Territoriale ».

En marge desdits textes, le ministre demande aux auteurs de ces collectes de fonds d’y mettre immédiatement fin et à faire clôturer tout compte bancaire ouvert à cet effet. Il les invite également à lui en rendre compte dans les meilleurs délais, sans préjudice prévues par la législation en vigueur.

Après avoir remercié les camerounais qui se sont lancés dans la collecte de fonds spécial de solidarité nationale créée par le président Paul Biya, Le Minat a tenu à rappeler aux individus ou organisations souhaitant contribuer financièrement ou matériellement à la lutte contre le coronavirus qu’ils peuvent le faire en toute transparence.

Pour conclure, Paul Atanga Nji demandent aux banques et établissements de microfinance auprès desquels les fameux fonds sans base légale seraient domiciliés, de clôturer ces comptes.

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