237online.com dévoile aujourd’hui les dessous troublants d’une stratégie qui semble s’inscrire dans un plan plus vaste. Depuis plusieurs mois, les sorties médiatiques de certains prélats catholiques suivent un schéma qui ne doit rien au hasard. Les récentes déclarations de Mgr Kleda sur la présidentielle de 2025 ne sont que la partie émergée d’un iceberg beaucoup plus profond.
Le Vatican, nouvelle force d’opposition ?
Nos investigations révèlent un changement radical dans le positionnement de l’Église catholique camerounaise. Des réunions discrètes se multiplient entre dignitaires religieux et opposants politiques. La synchronisation des messages critiques envers le pouvoir en place laisse peu de place au doute : l’Église s’érige progressivement en force politique d’opposition.
Les preuves d’une instrumentalisation programmée
Analysons les faits :
- 2023 : Multiplication des homélies à caractère politique
- 2024 : Critiques ouvertes du système électoral
- 2025 : Remise en cause directe de la légitimité présidentielle
L’Église catholique, qui représente près de 40% de la population camerounaise, dispose d’un réseau d’influence considérable : écoles, hôpitaux, radios, journaux. Un arsenal médiatique et social qui pourrait servir de levier pour déstabiliser les institutions.
Des sources, citées sous couvert d’anonymat, évoquent même l’existence d’un « plan d’action » visant à influencer le processus électoral de 2025. Les déclarations de Mgr Kleda s’inscriraient dans ce cadre plus large d’ingérence religieuse dans les affaires politiques.
Rappelons que la Constitution camerounaise garantit la laïcité de l’État. Cette immixtion croissante de l’Église dans le débat politique pose question sur le respect de ce principe fondamental.
