Les coûts de transport subventionnés par le ministre du Commerce sont exonérés de la vente directe de ces produits aux consommateurs. 2500 au lieu de 3500f. C??est à ce prix que Béatrice M. vient d??acheter son régime de plantain. La ménagère qui a l??habitude de s??approvisionner au marché de Mfoundi, a réalisé un profit de
1000F, en plus des frais de transport. Etant donné que le marché se trouve dans son quartier, elle explique : « Quand j??ai appris que la vente promotionnelle allait se dérouler ici, j??étais très fière. Les prix des vivres frais sont à la portée de tout le monde.» Selon Renée M.S. et son épouse qui viennent de se procurer deux régimes de plantains, « les prix sont abordables » Le mari raconte: « Le régime de plantain qu??on trouve à 2000F au marché, ici on l??achète à 1700F. » En effet, « l??objectif des ventes de proximité vise l??amélioration des conditions de vie des consommateurs », explique Jacqueline Nkoa, inspecteur général au ministère du Commerce. Les denrées proviennent des marchés périodiques redynamisés par le ministre du Commerce, qui subventionne les coûts de transport. « La différence avec les autres marchés est énorme parce que nous voulons appliquer la politique des prix directs. Il s??agit de réduire au maximum les intermédiaires entre le cultivateur et le consommateur » ajoute t-elle. Les ventes de proximité vont se poursuivre tous les week-ends, dans les quatre sites qui ont été identifiés. Il s??agit de Biyem-Assi Lac, Carrefour Obili, Etoug-Ebe marché et marché Melen. La prochaine est ainsi programmée au carrefour Obili. « Nous voulons montrer aux consommateurs que si les routes étaient en bon état, ces denrées ne seraient pas aussi chères sur le marché. » déclare Makon, B. une membre de l??Association des femmes du ministère du Commerce. En effet, les produits qu??on retrouve dans ces points de vente sont vendus à des « prix directs ». C??est-à-dire, sans inclure les frais de transports. Une société de la place s??est jointe à ces ventes de proximité pour appuyer l??action du ministère. Christian T., employé de cette structure, a installé son comptoir dans un véhicule de livraison. On y retrouve de l??huile raffinée, du riz, du beurre de table, de la sardine, des pâtes alimentaires, du lait en poudre et bien d??autres produits. Tous à des prix abordables.
Josiane TCHAKOUNTE, Cameroon Tribune