Crise anglophone: Paul Biya extrêmement jaloux de l’unité du Cameroun

Durant les séjours du premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute , il a annoncé que Président de la République est prêt à dialoguer avec les manifestants anglophones.

Selon des sources concordantes, trois obsessions expliquent la décision présidentielle : 1) la volonté de garantir à tout prix la stabilité du pays ; 2) la perception qu’auront les Camerounais de son héritage ; 3) la protection de sa famille et de son clan, le grand groupe béti.

Depuis le coup d’État manqué du 6 avril 1984, dont Amadou Ahidjo, son prédécesseur, fut accusé d’être l’instigateur, le président Paul Biya est de plus en plus prudent dans ses faits et gestes.

Dans un contexte marqué par les crises sociopolitiques dans plusieurs régions du Cameroun, l’idée de connaître un destin semblable à ceux des Ben Ali, Moubarak, Kadhafi, Compaoré, Jammeh ou Mugabe ne semble pas l’effrayer.

Tenter de le comprendre, c’est un peu partir à l’aventure en dériveur dans le triangle des Bermudes ! Cet homme éduqué et intelligent, qui est loin d’être dénué d’humour, a sans doute fait du Bréviaire des politiciens, du cardinal Jules Mazarin (1602-1661), son livre de chevet.

Morceau choisi : « Entraîne-toi à simuler chacun des sentiments qu’il peut t’être utile de manifester, jusqu’à en être comme imprégné. Ne dévoile à personne tes sentiments réels. Farde ton cœur comme on farde un visage… » Traduction : « Simule, dissimule et ne te fie à personne. »

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