Coronavirus : Le Cameroun interdit l’usage de la chloroquine… la France là légalise

chloroquine

Le Ministère de la Santé Publique, au Cameroun, a formellement interdit l’usage de l’hydroxy chloroquine sur tout l’ensemble du territoire. Tandis que l’Etat français en a autorisé la vente et la consommation.

Des l’avis du docteur Didier Raoul et son équipe, la chloroquine est le potentiel remède du Covid-19. Le docteur a fait cette affirmation après des tests effectués en laboratoire, il y’a quelques jours. Mais de nombreuses personnes restent encore sceptiques. Cet antipaludique n’aurait aucun effet sur un patient atteint de coronavirus, selon ces personnes. Dans certains pays, l’affaire hydroxy chloroquine est même déjà classée.

C’est le cas au Cameroun. Le gouvernement camerounais a strictement interdit la vente et la consommation de ce médicament. Le Ministère de la Santé Publique l’a clairement fait savoir à travers un communiqué. La décision du Minsanté date du mercredi, 25 mars 2020. 237online.com en a relevé un extrait. « … A cet effet, j’ai l’honneur de vous rappeler qu’étant donné que la chloroquine ne dispose pas d’une autorisation de Mise sur le Marché (AMM) camerounais, tout usage dudit produit à des fins thérapeutiques est subordonné à l’obtention préalable d’une dérogation spéciale délivrée par le Ministère de la Santé Publique. La détention de toute chloroquine sans au préalable avoir bénéficié d’une dérogation spéciale est purement illégale et passible de sanctions… », peut-on lire sur ledit communiqué.

La France, par contre, reconnaît l’efficacité de la chloroquine. Raison pour laquelle l’antipaludique y a été légalisée. Dans un décret, du 25 mars 2020, du premier Ministre, Edouard Philippe, il y est stipulé que la vente de ce produit est autorisée. « …Art. 12-2. – Par dérogation à l’article L.5121-8 du code de la Santé Publique, l’hydroxy chloroquine et l’association lopinar/ritonavir peuvent être prescrits, dispensés et administrés, sous la responsabilité d’un médecin, aux patients atteints de Covi-19, dans les établissements de santé qui les prennent en charge, ainsi que, pour la poursuite de leur traitement si leur état le permet et sur autorisation du prescripteur… », peut-on lire.

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