Cameroun : Wes Madiko prépare son come-back

Wes Madiko

L’artiste a donné une conférence de presse hier à Yaoundé en prélude au tournage au Cameroun du clip de sa chanson consacrée au Mondial 2010.

«Sela-sela», c’est le titre du single avec lequel Wes Madiko se propose de participer à la compilation officielle de la coupe du monde de football Fifa 2010. L’artiste conduit actuellement au Cameroun l’équipe chargée de tourner le vidéo clip. «Paul Kirkland le chorégraphe de Madonna et Beyonce a fait le déplacement pour l’occasion », souligne-t-il avec beaucoup de fierté. La présence du ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, et du ministre de la Culture à cette rencontre avec la presse est «la preuve de l’adhésion du gouvernement à ce projet qui vise à enjoliver l’image du Cameroun sur la scène internationale», a déclaré Ama Tutu Muna. En guise d’entame de sa prestation, Wes Madiko est face à son instrument fétiche, «la Sanza».

Il partage avec l’audience les sonorités qu’il préfère, celles des Bantou. «Cameroun, Africa » sont peut-être les seuls mots communs à toute l’audience, mais l’oreille écoute sans doute avec une certaine délectation. Wes termine son numéro d’ouverture. Salve d’applaudissements, l’artiste a encore séduit. «La Sanza» est ensuite symboliquement remise aux ministres présents dans la salle, de la part de Wes pour sa chère patrie. L’échange peut alors commencer. Le titre «Seal-sela», Wes le compositeur va le chanter en featuring avec la chanteuse américaine Zahra. Alors qu’on lui proposait un tournage aux îles Bahamas, le Camerounais fait le choix du c’ur. Son objectif, faire rêver la jeunesse de son pays et offrir une nouvelle vitrine pour la vente d’une meilleure image du Cameroun. Pour la réalisation de ce projet qui représente environ 197 millions de F, le gouvernement camerounais a contribué à hauteur de 40 millions.

Le choix des plus beaux sites a déjà été effectué, rassure l’artiste. Reste à régler les questions de casting. « Il nous faut 100 gaillards bien costauds, badigeonnés des couleurs nationales et projetant une véritable impression de puissance. Et aussi, une trentaine de jeunes filles et garçons talentueux, chargés d’exécuter la chorégraphie elle-même.» Pour clôturer en beauté, l’audience a droit à une exclusivité. «Sela-sela», produit semi fini, est servi. Des paroles en langue bantou, mêlées au style américain de Zahra. Le mélange est savant. «Sela-sela signifie, dansez ensemble. Après la coupe du monde, la chanson doit continuer de vivre», projette le compositeur. La fête du football en Afrique du Sud s’annonce très mouvementée. Une vivacité que Wes espère aussi imprimer à sa carrière, qui devrait prendre un nouvel envol après une longue léthargie.

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