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Cameroun – Université de Yaoundé 1: Plusieurs Présidents d’Associations Estudiantines démantèlent l’ADDEC

Addec

Dans une déclaration publiée ce jour, les responsables de ces différentes associations estiment ne pas se reconnaitre dans les agissements du Président Batoum Thierry et de ses camarades.[pagebreak] Voulant des revendications encadrées par la législation en vigueur au Cameroun et d’importances constructives pour l’avenir des étudiants, ils vont démanteler à travers cette déclaration la « vérité » jusqu’ici soutenue par l’ADDEC sur une augmentation illégale des droits universitaires en violation de la loi de 1993.
Depuis le début des hostilités venant de divers soutiens pro-ADDEC, l’opinion nationale et internationale n’a jusqu’ici pas encore cerné la véritable raison des revendications des membres de l’ADDEC et la réalité des faits. D’après plusieurs recoupements faits sur le terrain, le socle argumentaire des revendications qui a entrainé toutes les dérives constatées jusqu’ici a été une supposée augmentation « illégale » des frais de scolarité soit 50 000 Cfa.

D’après tous les leaders d’associations estudiantines hormis ceux de l’ADDEC actuellement traqués ou écroués, il n’en est rien car auparavant lorsqu’il fallait se faire établir une carte d’étudiant, l’on déboursait obligatoirement pour les photos la somme de 1 000 Fcfa. D’après eux, aujourd’hui, la situation s’est même plutôt améliorée car au lieu des 1 000 Fcfa déboursé auparavant, seulement 900 Fcfa est exigible et 100 Fcfa est directement affecté au fonctionnement des associations qui les investissent en grande partie lors des jeux universitaires ou autres activités bénéfiques à l’étudiant. De quoi parle alors l’ADDEC s’insurgent-ils !

Pour la seconde réplique en parlant des 5 000 Fcfa d’assurance non obligatoire, certains responsables qui ont requis l’anonymat parlent de « schizophrénie passagère » qui aurait atteint ces étudiants de l’ADDEC. Pour soutenir leur argumentaire, ils expliquent que la souscription de cette assurance qui couvre les cas de maladie de l’étudiant dans et hors de l’enceinte de l’Université est plutôt une avancée considérable dans la garantie de la santé de ceux-ci en y ajoutant même une autre assurance souscrite par l’Université qui prend en charge les accidents des étudiants au sein du campus, sur la route du retour à la maison et pendant les vacances.

Etonnant ! Pourrait-on dire après le matraquage médiatique qui a suivi l’arrestation de certains leaders de l’ADDEC pour trouble à l’ordre public. S’il n’est point de rappeler que les mouvements ou grèves lancés depuis lors par l’ADDEC n’ait pas été suivi par les 60 000 étudiants et plus recensés dépendant directement de la tutelle de l’Université de Yaoundé 1er, il serait important de souligner quelques points importants de la déclaration de ces responsables d’associations estudiantines qui déclarent :

« L’ADDEC ne peut et n’a le droit de parler au nom des étudiants au sein de l’Université de Yaoundé 1, encore moins d’organiser, des manifestations en tant qu’association civile, sans l’autorisation de l’autorité administrative de l’Université. Car, ceux des représentants légitimes des étudiants que nous sommes, le faisons déjà bien, c’est-à-dire, dans le strict respect de la réglementation et des lois de la République.»
Pour cerner et comprendre les raisons de cet épiphénomène, lire la correspondance de ces leaders d’associations estudiantines.

TELECHARGER LA DECLARATION DU CONSEIL DES PRESIDENTS D’ASSOCIATIONS DES ETUDIANTS DE L’UNIVERSITE DE YAOUNDE I

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