Cameroun : une quarantaine d’entreprises radiées du GICAM

Celestin Tawamba du Gicam discours

Le conseil exécutif du Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM), la plus importante organisation patronale du pays avec près de trois cent entreprises membres, a décidé de radier de ses rangs, 43 entreprises pour non-respect des clauses contractuelles, a-t-on appris vendredi au sein de cette organisation corporatiste.
Statuant sur la situation financière de ses membres, le GICAM a exclu lesdites entreprises pour « cessation de paiement de cotisation depuis au moins deux ans ».
« Cette décision prise conformément à l’article 2 de son Règlement intérieur, est l’aboutissement d’une procédure contradictoire où l’opportunité a été donnée à chaque partie concernée de se faire entendre sur les faits », rapporte le communiqué sanctionnant ladite réunion.
Crée en 1957, c’est-à-dire, trois ans avant l’indépendance du Cameroun avec pour dénomination « Groupement interprofessionnel pour l’étude et la coordination des intérêts économiques », cette organisation corporatiste est alors essentiellement composée d’investisseurs français.
Il faudra attendre une quinzaine d’années pour voir « une camerounisation » véritable du mouvement avec les premiers dirigeants locaux.
En 1992, l’organisme devient « Groupement inter-patronal du Cameroun » et s’affirme comme la principale force économique du secteur privé du pays.

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