Cameroun: Traitement Cruel et barbare du 1er Vice-président du Mrc

Dans la nuit du 22 au 23 juillet dernier, Mamadou Mota a été victime des tortures abominables.

L’image est devenue virale sur les réseaux sociaux. Le premier –vice président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) déshabillé et traité pire qu’un bandit de grand chemin par les forces de maintien de l’Ordre. Il est accusé à tord ou à raison d’être l’instigateur de la mutinerie qui a secoué la prison centrale de Kondengui le 22 juillet dernier. A observer l’image qui circule sur les réseaux sociaux et qui provoque stupeur et consternation dans le monde, on y voit sur son épaule les bottes d’un gendarme. Il est torse nu derrière un pick-up appartenant aux forces de sécurité. Mérite-t-il ce traitement inhumain et dégradant à cause de ses opinions? Ne dit-on pas qu’un pays se juge à la façon dont il traite les plus faibles ? Le Cameroun est un état de droit.

Tout traitement indigne peut être utilisé pour taxer notre pays de régime de sicaires, cancéreux, sadique et autophage qui broie tout. « La résistance nationale pacifique s’offusque du traitement degradant et inhumain infligé par les forces de la gendarmerie nationale au premier, vice-président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun Mamadou Mota. Condamne également l’usage des mêmes inhumanités à l’endroit des prisonniers politiques du Mrc déportés à ses côtés par les forces de la gendarmerie en direction du Sed », a martelé le porte-parole du Mrc dans un communiqué de presse. Et d’ajouter, « cet ensauvagement assumé du régime illégitime de Yaoundé méprisant la vie, et les personnes humaines, est un signal supplémentaire de ce que la dictature Camerounaise s’affranchit de ses dernières limites raisonnables. La preuve est cette image odieuse, du Vice-président national Mamadou Mota, exhibée au voyeurisme puéril et dépravé des détracteurs du Mrc en guise de trophée humiliant.

Il est inadmissible et inacceptable que le droit à l’image du premier vice-président du Mrc et sa pudeur aient ainsi été grossièrement violé par ce qui semble être un membre irresponsable, malintentionné et mal formé, des forces de la gendarmerie. Ce dernier a pris un cliché de l’enlèvement nocturne inhumain et dégradant , de Mamadou Mota et d’autres militants ,à l’arrière d’un pick-up de la gendarmerie nationale dans la nuit du 22 au 23 juillet , pour ensuite publier cette image sur les réseaux sociaux ».

Pourtant, la violence du 22 juillet dernier naît de l’injustice dont les prisonniers politiques estiment être les victimes. Eux les prisonniers politiques du Mrc, estiment qu’en vertu du droit constitutionnel de manifester, ils ont la règle de droit de leur côté. A leurs yeux, c’est le gouvernement qui agit en violation des normes.

Ainsi, le traitement infligé au premier vice –président du Mrc est à l’image de l’allégorie d’un pays déliquescent, qui a renoncé à l’idée de progrès humain. On n’y respecte pas autrui, ni individuellement ni en groupe. Or, il n’est pas de république sans vertu.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *