La session de mars 2024 du Sénat camerounais s’est ouverte dans un climat d’incertitude quant à l’avenir de son président sortant, Marcel Niat Njifendji. Alors que son maintien à la tête de la chambre haute semblait acquis lors des précédentes sessions, cette fois-ci, le vent semble avoir tourné pour celui qui occupe le perchoir depuis 2013.
Niat Njifendji, absent à l’ouverture : les spéculations s’emballent
L’absence remarquée de Marcel Niat Njifendji lors de la séance d’ouverture de la session a mis le feu aux poudres. Selon des sources proches du pouvoir, le président sortant serait toujours en proie à des problèmes de santé, ce qui remettrait en question sa capacité à assumer pleinement ses fonctions. Une situation qui n’a pas manqué d’alimenter les rumeurs les plus folles dans les coulisses de la chambre haute.
Vers un changement à la tête du Sénat camerounais ?
Si l’on en croit les bruits de couloir, la question du remplacement de Niat Njifendji serait déjà à l’ordre du jour en « haut lieu« . Des noms circulent avec insistance pour lui succéder, notamment celui d’Abdoulaye Yaouba. Une chose semble sûre : le choix se portera sur un des sénateurs nommés par le chef de l’État, Paul Biya.
Des manœuvres souterraines pour un enjeu politique majeur
En coulisses, les tractations vont bon train pour tenter d’influencer la décision finale. Car l’enjeu est de taille : le futur président du Sénat sera la deuxième personnalité du Cameroun, juste après le chef de l’État. Un poste stratégique qui suscite toutes les convoitises et pour lequel certains sont prêts à toutes les manœuvres.
Le Cameroun retient son souffle
Dans ce contexte, c’est tout le Cameroun qui retient son souffle en attendant de connaître l’identité de celui qui succédera à Marcel Niat Njifendji. Les prochaines heures seront décisives et 237online.com vous tiendra informé en temps réel des derniers développements de ce feuilleton politique qui tient en haleine tout le pays.
Un choix lourd de conséquences pour l’avenir du pays
Au-delà des enjeux de pouvoir, c’est l’avenir même du Cameroun qui se joue dans cette bataille pour la présidence du Sénat. Le futur occupant du perchoir aura un rôle crucial à jouer dans la stabilité politique du pays et dans la mise en œuvre des réformes tant attendues par la population. Un choix qui pèsera lourd sur les destinées de la nation.
Alors que le suspense est à son comble, une certitude demeure : le Cameroun est à un tournant de son histoire politique. Les prochaines heures nous diront si le vent du changement soufflera sur le Sénat ou si la continuité l’emportera. Une chose est sûre, les Camerounais ne manqueront pas de scruter avec attention les volutes de fumée blanche qui s’échapperont bientôt du palais des congrès.
