Dans un rebondissement spectaculaire, la CAF s’apprête à bouleverser ses fondations avec la suppression envisagée de la limite d’âge de 70 ans. Cette décision, débattue à Addis-Abeba, pourrait redessiner complètement le paysage du football africain.
Le duel qui fait trembler le continent
Samuel Eto’o, l’enfant prodige du football camerounais, se prépare-t-il à son plus grand match ? Les coulisses bruissent de ses rencontres discrètes avec les électeurs à travers le continent. Face à lui, Patrice Motsepe, soutenu par les 14 fédérations de la COSAFA, joue sa partition avec la finesse d’un maestro.
À 43 ans, Eto’o incarne le vent du changement que beaucoup appellent de leurs vœux. Son parcours à la FECAFOOT, bien que controversé, témoigne d’une volonté de transformation profonde. « Le football africain a besoin d’une nouvelle vision, d’un nouveau souffle », confie un observateur averti du football continental.
Motsepe, lui, peut se targuer d’un bilan qui parle : restauration du prestige des compétitions de la CAF, renforcement de l’intégrité institutionnelle, augmentation du soutien financier aux fédérations. Des réalisations qui font mouche auprès des décideurs.
L’élection prévue le 12 mars 2025 au Caire s’annonce comme un moment charnière. Avec la date limite des candidatures fixée au 12 novembre 2024, chaque jour qui passe intensifie les spéculations et les manœuvres en coulisses.