Cameroun : Révélations choc sur l’affaire Mbapou, séisme à Etoudi !

Hervé Parfait Mbapou

Dans une interview explosive accordée à Jeune Afrique, Hervé Parfait Mbapou, récemment libéré après 68 jours de détention, lève le voile sur l’affaire qui secoue les plus hautes sphères du pouvoir camerounais. Ses déclarations mettent en lumière un système de népotisme et d’influence au cœur même de la présidence, avec des ramifications insoupçonnées.

Un intermédiaire au cœur du pouvoir

Mbapou affirme avoir joué le rôle d’intermédiaire pour le compte du contre-amiral Joseph Fouda, conseiller spécial du président Paul Biya. Selon lui, son rôle consistait à faciliter les contacts entre Fouda et diverses personnalités en quête de nominations ou d’avancements. « Par mon entremise, le contre-amiral a fait nommer des personnalités qui sont encore en fonction en ce moment à des postes juteux », révèle-t-il.

Ces allégations, si elles s’avéraient fondées, pourraient ébranler la confiance dans le système de gouvernance au plus haut niveau de l’État camerounais. Comme le souligne un article récent de 237online.com, la transparence dans les nominations reste un défi majeur pour le pays.

Des accusations qui font trembler Yaoundé

L’affaire prend une tournure encore plus dramatique lorsque Mbapou évoque des menaces sur sa vie. « Ma vie est toujours menacée », affirme-t-il, laissant entendre que l’affaire pourrait avoir des ramifications bien plus profondes que ce qui a été révélé jusqu’à présent.

Ces révélations interviennent dans un contexte de tensions accrues au sein du pouvoir camerounais. Mbapou suggère l’existence d’une « guerre des clans » à la présidence, qui aurait contribué à l’escalade de l’affaire. « Ses ennemis ont saisi la balle au bond pour le piéger », dit-il à propos de Fouda.

Un système de pouvoir remis en question

Les déclarations de Mbapou soulèvent des questions cruciales sur le fonctionnement du pouvoir au Cameroun. L’utilisation présumée d’intermédiaires pour des nominations importantes remet en question l’intégrité du processus décisionnel au plus haut niveau de l’État.

Cette affaire pourrait avoir des répercussions durables sur la scène politique camerounaise. Ces révélations, si elles sont avérées, pourraient entraîner une crise de confiance majeure envers les institutions de l’État.

L’affaire Mbapou est loin d’être terminée. Alors que le pays attend avec impatience les prochains développements, une chose est sûre : le paysage politique camerounais pourrait bien être en train de connaître un bouleversement sans précédent.

Par François Bouba pour 237online.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *