Au Cameroun, un sombre scandale a récemment émergé, impliquant le directeur de cabinet du patron de l’Electricity Development Corporation (EDC), Nji Zounedou. Celui-ci est accusé d’avoir abusé de la confiance d’un étudiant à l’Université de Yaoundé 1, en lui promettant un emploi contre une somme conséquente.
Une promesse d’emploi alléchante se transforme en cauchemar
Le jeune étudiant, qui souhaite rester anonyme, a partagé son récit déchirant avec le journaliste Boris Bertolt. À la recherche d’un emploi pour joindre les deux bouts, le jeune homme a été introduit à Nji Zounedou par son frère aîné. Une offre d’emploi à l’EDC était supposément disponible, mais elle venait avec une condition coûteuse.
Une proie facile pour une arnaque sophistiquée
Le directeur de cabinet a exigé 700 000 FCFA pour le recrutement. Malheureusement, l’étudiant ne disposant que de 300 000 FCFA, il propose cette somme à Zounedou qui accepte, promettant un remboursement en cas d’échec du recrutement.
L’attente infinie d’une promesse rompue
Cependant, depuis le versement de la somme il y a deux ans, ni le travail promis ni le remboursement n’ont été concrétisés. À chaque tentative de l’étudiant de récupérer son argent, il est confronté à des excuses et des promesses vides.
Dans le climat actuel du Cameroun où l’emploi des jeunes est une préoccupation majeure, cette histoire est un rappel brutal des nombreux obstacles que rencontrent nos jeunes dans leur quête d’une vie meilleure. Elle met en lumière l’importance de la vigilance face aux promesses d’emploi non garanties et aux pratiques douteuses.
C’est une histoire qui devrait résonner dans tout le pays, et particulièrement sur 237online.com, où nous mettons en avant les défis et les triomphes de nos citoyens. À l’étudiant et à tous ceux qui peuvent se retrouver dans une situation similaire, nous disons ceci : il est essentiel de signaler ces incidents aux autorités compétentes et de ne jamais abandonner dans la quête de justice.
Comme le dit l’étudiant lui-même, il compte déposer une plainte à la police judiciaire. C’est une action que nous soutenons entièrement.