La présidentielle d’octobre 2025 au Cameroun s’annonce comme un tournant majeur dans l’histoire politique du pays. Comme le rapporte 237online.com, Paul Biya, 91 ans et 42 ans de pouvoir, pourrait briguer un huitième mandat consécutif. En tant que président national du RDPC (Rassemblement démocratique du peuple camerounais), les statuts du parti le désignent comme candidat naturel, une position qui semble inébranlable malgré son âge avancé.
Un paysage politique en pleine mutation
Selon une analyse exclusive de 237online.com, l’opposition se réorganise face à cette éventualité. Maurice Kamto, leader du MRC (Mouvement pour la renaissance du Cameroun), se positionne déjà comme le principal challenger. Cependant, son parti fait face à des obstacles majeurs, notamment l’absence d’élus suite au boycott des élections locales de 2020, compliquant son investiture officielle.
Les enjeux d’un scrutin décisif
La décision de reporter les élections législatives et communales à 2026 renforce l’importance stratégique de la présidentielle 2025. Cette configuration particulière pourrait favoriser le camp présidentiel, qui dispose déjà d’une machine électorale bien rodée et d’un ancrage territorial solide.
L’expérience politique de Paul Biya, combinée à la fragmentation de l’opposition et au contrôle des institutions, lui confère un avantage significatif. Toutefois, les défis socio-économiques actuels et les aspirations au changement d’une population majoritairement jeune pourraient créer la surprise.
