Dans son premier éditorial du mois de juillet, le Capitaine de Frégate Cyrille Serge ATONFACK GUEMO (Chef de Division de la Communication au MINDEF) évoque les raisons pour lesquelles notre pays est un modèle en terme de gestion des conflits avec d’autres Etats.
Le Cameroun a ratifié, le vendredi 19 avril, l’acte constitutif de l’Union Africaine adopté le 11 juillet 2000 à Lomé au Togo. Et selon Le Chef de Division de la Communication au Ministère de la Défense, c’est l’une des raisons pour lesquelles le pays de Samuel Eto’o « entend rester une puissance pacifique, une puissance maîtrisée, une puissance collaborative, qui honore ses engagements » puisque notre pays respecte l’Article 4 dudit instrument qui « soumet les Etats signataires entre autres, au respect des frontières existant au moment de l’accession à l’indépendance, à l’interdiction de recourir ou de menacer de recourir à l’usage de la force entre les Etats membres de l’Union ».
Le Capitaine de Frégate Cyrille Serge ATONFACK GUEMO ajoute : « Dans la même veine, l’Article 3 du Pacte de non-agression de l’Union Africaine dont le Cameroun est signataire, engage les Etats à régler par des moyens pacifiques tout différend, de telle manière que la paix et la sécurité ne soient pas mises en danger, de s’abstenir dans leurs relations de recourir à la menace ou à l’emploi de la force de manière incompatible avec la Charte des Nations unies. En conséquence, aucune considération de quelque nature que ce soit, politique, économique, militaire, religieuse ou de race ne saurait justifier l’agression ».
L’homme fort du MINDEF n’oublie pas de rappeler que le Cameroun a connu deux conflits avec des pays voisins. Le premier l’opposait au Nigéria, au sujet de la péninsule de Bakassi. Un différend que notre pays avait porté devant la Cour Internationale de Justice. Le règlement pacifique de ce conflit demeure à ce jour un bon exemple. Le second, qui est en cours, l’oppose à la Guinée Equatoriale qui entendait construire un mur à la frontière. Les deux pays d’Afrique centrale sont actuellement en pourparlers au sujet du tracé frontalier.