Une bombe politique vient d’éclater au Cameroun ! Lors de la cérémonie des vœux au Palais de l’Unité, Paul Biya a fait une déclaration stupéfiante à Tomaïno Ndam Njoya qui secoue l’establishment politique. Le président affirme n’avoir « jamais eu connaissance » de la proposition de modification du Code Électoral soumise en novembre 2021.
Les dessous d’un échange « rarissime » qui enflamme la toile
Dans un contexte politique électrique, cet échange qualifié de « rarissime » par la maire UDC elle-même révèle des aspects troublants de la gouvernance au sommet de l’État. Le chef de l’État s’est dit « ouvert » aux sollicitations du peuple, une déclaration répétée à deux reprises qui soulève de nombreuses questions sur la circulation de l’information au sein de la présidence.
Face aux récentes déclarations des évêques sur les critères de candidature à la présidentielle, Paul Biya a réagi avec fermeté. « Les critères de candidature à la Présidence de la République sont tributaires de la Constitution, de la Loi, et non des Évêques ! » Une position qui marque clairement les limites de l’intervention religieuse dans le débat politique camerounais.
Cette révélation intervient dans un contexte particulièrement sensible, alors que le pays se prépare aux échéances électorales cruciales. Tomaïno Ndam Njoya, déterminée à faire avancer la réforme électorale, a promis de soumettre à nouveau le document au président, soulignant l’importance capitale d’un « Code Electoral consensuel » pour garantir des « Elections Justes et Transparentes. »
L’absence apparente de transmission d’un document aussi crucial que la proposition de réforme du Code Électoral jusqu’au bureau du président soulève des interrogations sérieuses sur les mécanismes de gouvernance au plus haut niveau de l’État.