Maurice Kamto promet de protéger Paul Biya au Cameroun dans une déclaration politique bouleversante lors d’un rassemblement historique à la Place de la République à Paris. Le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) révèle une stratégie politique révolutionnaire basée sur « le pardon » plutôt que « la revanche » face aux urgences nationales. Cette déclaration exceptionnelle du candidat déclaré à la présidentielle 2025 redéfinit complètement les codes de l’opposition camerounaise traditionnelle. Un engagement politique qui fracture définitivement les lignes partisanes établies depuis des décennies.
Pardon politique Kamto : stratégie révolutionnaire
Maurice Kamto justifie cette approche par « les nombreuses urgences qui attendent le Cameroun » dans une déclaration politique sans précédent. Le leader MRC explique que « nous sommes un pays qui est sous urgences » nécessitant une réconciliation nationale immédiate.
« Ce pays a besoin d’être sauvé parce qu’il faut de l’eau potable. Parce qu’il faut de l’électricité. Parce qu’il faut que les gens puissent accéder aux soins de santé », détaille Maurice Kamto devant ses militants parisiens. Cette analyse socio-économique révèle la maturité politique exceptionnelle du candidat présidentiel.
Le président MRC assure catégoriquement : « Je n’ai pas de temps pour la haine. Je n’ai pas de temps pour les règlements de compte. J’ai besoin de chacun de vous ». Cette philosophie politique transforme radicalement le discours oppositionnelle camerounais traditionnel.
Protection Biya Kamto : engagement historique
« Il aura ma protection. Pour ce cas-là, vous pouvez être contre moi, mais j’assume. Il aura ma protection. C’est mon engagement », jure solennellement Maurice Kamto face à ses militants potentiellement divisés sur cette question sensible.
Cette promesse exceptionnelle s’étend également à la famille présidentielle dans une démarche de réconciliation nationale totale. Maurice Kamto souligne que Paul Biya « a aujourd’hui un âge canonique » méritant respect et dignité malgré les divergences politiques.
Le candidat MRC précise néanmoins que « ceux qui ont foulé au pied les lois de la République ou qui ont détourné ou autres ne seront pas poursuivis selon les lois camerounaises ». Cette nuance juridique témoigne de l’équilibre délicat entre pardon politique et justice institutionnelle dans sa vision gouvernementale future.
Cette stratégie du pardon suffira-t-elle à réconcilier définitivement les Camerounais ?