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Cameroun : Maurice Kamto accusé de pyromane par les intellectuels

Maurice Kamto

Maurice Kamto accusé de pyromane par les intellectuels camerounais révèle une tribune incendiaire dénonçant le leader MRC comme semant « les ferments de division » nationale. Cette offensive intellectuelle sans précédent dénonce publiquement la stratégie de meetings occidentaux comme « une mise en scène bien rodée » visant à « raviver discrètement les braises d’un conflit ». Un réquisitoire académique brutal qui transforme définitivement le débat politique camerounais en guerre ouverte entre élites nationales. Cette escalade intellectuelle marque un tournant décisif dans la polarisation présidentielle 2025.

Stratégie meetings occidentaux : « pyromane » accusé

Les intellectuels dénoncent que « Kamto ne fait pas que contourner les règles du jeu politique : il ravive discrètement les braises d’un conflit qu’il avait déjà contribué à enflammer il y a sept ans » dans une analyse géopolitique implacable.

Cette tribune révèle que « en choisissant de tenir ses meetings hors du sol national, au cœur même des bastions de la BAS, dont les méthodes brutales sont connues de tous » Maurice Kamto adopte une stratégie martiale déguisée. L’accusation porte sur la contradiction entre l’ancien professeur de droit constitutionnel et ses pratiques politiques actuelles.

Les auteurs soulignent que « cette campagne n’est pas anodine. C’est le langage des généraux qui rassemblent leurs troupes avant l’assaut » dans une métaphore militaire explosive révélant la gravité perçue de la situation politique camerounaise.

Comparaison Samuel Eto’o : bâtisseurs contre destructeurs

« Samuel Eto’o, lui, sans mandat politique, a investi dans la santé, l’éducation, l’entrepreneuriat. Il a changé des vies » comparent favorablement les intellectuels face aux actions de Maurice Kamto.

Cette comparaison révèle une opposition fondamentale : « Qu’a fait Kamto, sinon délégitimer nos institutions et affaiblir l’unité nationale ? L’histoire retiendra ceux qui ont bâti, pas ceux qui ont crié » selon cette analyse académique impitoyable.

Les auteurs prédisent que « le MRC, sous sa forme actuelle, glisse lentement mais sûrement vers l’isolement politique et l’impasse » évoquant même « le sort de l’UPC en 1955 : une dissolution brutale, perçue non comme une injustice, mais comme une nécessité pour préserver la paix ». Cette référence historique témoigne de la radicalisation du discours anti-MRC dans certains cercles intellectuels camerounais.

Cette guerre intellectuelle déterminera-t-elle l’avenir politique camerounais ?

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