Cameroun – Lutte contre Boko Haram: l’Upc derrière Paul Biya

Dans une adresse aux médias, Pierre Sende, secrétaire général (Sg) de l’Union des populations du Cameroun (Upc), qualifie également Basile Louka et Victor Onana d’impopulaires.
Mis en déroute depuis le congrès des 6 et 7 juillet dernier qui a porté l’honorable Pierre Sende au secrétariat général de l’Upc, Victor Onana et Basile Louka, ne désarment pas pour autant. Selon le parlementaire, depuis quelques jours, les deux hommes infestent l’opinion publique avec un message pour le moins risible, de par la qualité de son style et des fautes qu’il regorge. « Le Minfi (ministre des Finances, ndlr) a viré l’argent de l’Upc à Louka. J’en connais qui mourir de larmes (sic)», peut-on y lire. Bien plus, le nouveau Sg du parti du crabe, affirme que « Le duo Louka – Onana a des liens étroits et solides avec le G11 (un groupe d’individus supposé prendre le pouvoir par tous les moyens au Cameroun en 2011). Et que, cinq membres de leur direction se sont rendus en France en 2014 pour rencontrer la diaspora acquise au départ de Paul Biya du pouvoir par tous les moyens ». Le député soutient aussi que les 50 millions Fcfa de l’Upc supposés avoir été versés à Basile Louka par Alamine Ousmane Mey, proviendraient en fait du G11 et des éléments illuminés de la diaspora. Raison pour laquelle, alors que le Cameroun fait face aux atrocités de Boko Haram, Louka et Onana, mènent une campagne contre la loi anti-terroriste promulguée par le président de la République. Dans la même correspondance, le médecin attire l’attention des patriotes sur la dangerosité de ces usurpateurs, dirigeants autoproclamés de l’Upc.
Une impopularité criarde. Selon le communiqué signé Vincent de Paul Mougnanou, secrétaire à la propagande et à la communication de l’Up parvenue à notre rédaction, Basile Louka et Victor Onana, en 25 ans de militantisme, ne sont jamais parvenus à se faire élire conseiller municipal dans leur base. La direction légitime de l’Upc conduite par Dr Pierre Sende, parce qu’élu au congrès de juillet dernier dans les délais légaux, face à la menace à laquelle le Cameroun fait face, en appelle à tous, de se mettre derrière le chef de l’État, avec cette clé au succès : «S’unir».

Darren Lambo Ebellè (Stagiaire)

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