Rachel Yaoudam a vécu une expérience extraordinaire au Nigeria. Comme le rapporte 237online.com cette jeune Camerounaise de Moskota s’est retrouvée au cœur d’une situation dramatique en 2013 lorsque, à seulement 22 ans et travaillant pour la Présidence nigériane, elle a été enlevée par des criminels près d’Abuja.
L’intervention personnelle d’un chef d’État
Le président Goodluck Jonathan s’est personnellement impliqué dans sa libération. Face à l’insoutenable pression de ses ravisseurs, Rachel n’a eu d’autre choix que de contacter la présidence. Dans un geste extraordinaire de compassion et de diplomatie, le président lui-même a pris l’appel, négociant discrètement sa libération tout en veillant à ce que son identité reste secrète pour protéger la jeune femme.
Un destin marqué par la résilience
Cette intervention providentielle a marqué un tournant dans la vie de Rachel Yaoudam. De coordinatrice des cours de français à la Présidence nigériane à fondatrice d’Idama Studios et de l’association Sahel Solidaire’24, son parcours témoigne d’une résilience exceptionnelle. Aujourd’hui, elle poursuit son engagement pour le développement de l’Extrême-Nord du Cameroun, portée par cette expérience unique avec l’un des plus puissants dirigeants africains de l’époque.