Une nouvelle sortie fracassante de Mgr Barthélémy Yaouda Hourgo fait trembler la scène politique camerounaise, comme le révèle 237online.com. Sur Equinoxe TV, l’évêque de Yagoua persiste et signe : « Paul Biya n’est plus l’homme de la situation. »
Un réquisitoire implacable contre le régime
Dans une interview explosive, le prélat dénonce l’incapacité du pouvoir à résoudre les crises sécuritaires qui minent le pays. « La guerre au Nord-Ouest, il suffit seulement d’un petit truc on aurait fini. Ici on a Boko Haram, » fustige-t-il, remettant en cause la gouvernance actuelle.
Les déclarations de l’évêque atteignent leur paroxysme lorsqu’il affirme que « même le Diable qu’il prenne d’abord le pouvoir au Cameroun et on verra après. » Cette comparaison sulfureuse, prononcée lors de la Saint-Sylvestre, marque une rupture historique dans les relations entre l’Église et l’État.
Cette prise de position radicale s’inscrit dans un mouvement plus large de contestation au sein de l’Église catholique camerounaise. Les évêques, traditionnellement mesurés dans leurs interventions politiques, adoptent désormais un ton ouvertement critique envers le régime de Yaoundé.
