Le Cameroun se prépare pour les échéances électorales de 2025, avec une attention particulière sur son système électoral, souvent critiqué pour son manque de transparence et d’équité. Le pays applique un scrutin uninominal majoritaire à un tour pour l’élection présidentielle, une méthode qui a ses détracteurs, surtout lorsqu’on parle de la possibilité de représenter véritablement la volonté populaire.
Vers une réforme électorale ?
Le système électoral camerounais est marqué par un scrutin uninominal majoritaire à un tour pour élire le président de la République. Ce mode de scrutin a été au cœur de nombreuses controverses, notamment parce qu’il permet à un candidat de remporter l’élection avec moins de la majorité absolue des voix, ce qui peut donner une impression de manque de légitimité si le vainqueur ne représente pas une large majorité de l’électorat. Cette situation a été particulièrement discutée lors des précédentes élections, où des voix se sont élevées pour réclamer un second tour afin de garantir une représentation plus fidèle des préférences des électeurs.
La demande pour une réforme du système électoral au Cameroun est grandissante. Les critiques portent sur plusieurs aspects : l’absence de représentativité adéquate des voix minoritaires ou de l’opposition, des soupçons de manipulation électorale, et une transparence souvent mise en doute. L’idée de passer à un système de scrutin à deux tours gagne du terrain, avec l’argument que cela pourrait renforcer la légitimité du président élu. De plus, l’intégration de nouvelles technologies pour la gestion des votes, comme les machines à voter ou les systèmes de vote électronique, est souvent évoquée pour augmenter la confiance dans le processus électoral.
Les discussions sur le système électoral camerounais sont complexes et passionnées, reflétant les aspirations d’un peuple à une démocratie plus juste et transparente.
