Une vidéo explosive montrant un militant présumé du RDPC manipulant un stock important de cartes nationales d’identité vient de mettre le feu aux poudres, déclenchant une réaction virulente de Maurice Kamto.
L’affaire prend une tournure explosive avec l’implication présumée d’Ali Bachir, ancien député de la Vina. Un système sophistiqué de fraude électorale serait en train de se mettre en place, impliquant la police nationale et ELECAM. Un scénario qui rappelle dangereusement les événements de 2018.
Une machine à fraude déjà en marche ?
Maurice Kamto n’y va pas par quatre chemins. Le leader du MRC exige des explications du Délégué Général à la Sûreté nationale et du directeur général d’ELECAM. Plus grave encore, il met directement en cause la responsabilité personnelle de Paul Biya, en sa qualité de président national du RDPC.
« Le Peuple du Changement par l’Alternance ne tolérera plus cette barbarie des fraudes électorales », prévient Kamto. Un message qui résonne comme un ultimatum, alors que le souvenir des contestations post-électorales de 2018 reste vif. La découverte récente de kits d’inscription clandestins à Massagam en avril 2024 ajoute du crédit à ces accusations.
L’opposition exige désormais une enquête judiciaire urgente, pointant les risques pour la paix sociale. Une chose est sûre : à moins d’un an de la présidentielle, cette affaire pourrait bien être l’étincelle qui met le feu aux poudres.
