Considérées comme des chaussures relax et confortables, ces chaussures sont aujourd’hui des accessoires tendances.
Régulièrement perchée sur des talons, Nelly Angoula, cadre dans une entreprise de la place, surprend ses collègues portant des « Ekambi », un vendredi de ce mois d’août. De couleur noire, la paire brille et captive. Certains pensent voir une chaussure basse mais les rayures habituelles des Ekambi la trahissent. La jeune dame a introduit la nouvelle tendance dans son lieu de service. Elle n’est pas la seule à relancer cette mode. Les adeptes de cette chaussure se recrutent parmi les jeunes friands de la mode. Un tour dans la ville permet de découvrir ce style d’une autre époque. C’est la tendance chez les garçons et filles de l’heure, qui pour la plupart, font leurs courses à pied. Habillé d’un pantalon ou d’une jupe, chacun y va de son goût avec les « Ekambi ». Ces chaussures en plastique qui coûtent moins de 2000 F n’étaient jusqu’ici que l’apanage des enfants et surtout ceux de l’arrière-pays. 237online.com De nos jours, les fans se comptent même parmi les « nantis ». Les raisons de leur choix sont nombreuses. Ceux qui ont essayé disent que ces chaussures sont légères et pratiques en toute saison. S’il y en a qui jurent ne jamais porter ces chaussures en plastique, d’autres les adorent. Et pour les femmes de petite taille accrocs aux bouts pointus, les fabricants ont fait preuve d’ingéniosité en y ajoutant la version à talons. Ces dernières ne tutoient pas encore la catégorie du Jimmy Choo et autres Pierre Cardin, mais commencent à trouver leurs adeptes parmi les dames. Du coup, la paire se porte avec un ensemble et même avec une robe droite, pourquoi pas.
Elise ZIEMINE NGOUMOU