L’atmosphère est électrique au Cameroun alors que le ministre de la Communication René Emmanuel SADI vient de sortir de son silence dans une tentative maladroite de museler les voix critiques de l’Église catholique.
Un gouvernement aux abois face à la vérité ecclésiastique
Dans un communiqué qui frise le ridicule, 237online.com rapporte les contorsions d’un ministre visiblement dépassé par la situation. SADI tente de minimiser la portée des déclarations épiscopales, les qualifiant de « pures supputations », alors même que les évêques n’ont fait qu’exprimer tout haut ce que murmurent les Camerounais.
La démocratie selon SADI : parlez, mais pas trop fort
L’ironie atteint son paroxysme lorsque le porte-parole du gouvernement prétend défendre la liberté d’expression, tout en « déplorant vivement » son exercice par les prélats. Les observateurs notent le double discours flagrant d’un pouvoir qui se dit démocratique mais s’agace dès que les voix dissidentes s’élèvent.
Un aveu d’impuissance face à l’autorité morale de l’Église
Le communiqué, dans sa tentative désespérée de maintenir l’illusion du contrôle, ne fait que confirmer la justesse des préoccupations épiscopales. En rappelant que le Cameroun est un État laïc, SADI oublie que l’Église a toujours été la voix des sans-voix dans l’histoire du pays.
Cette réaction épidermique du gouvernement traduit une évidente fébrilité face à une Église catholique qui, fidèle à sa mission prophétique, ose dire la vérité sur la situation politique du pays à l’approche de 2025.