Cameroun – Laura Bassoua : Nous voulons rendre les femmes autonomes et fières

Laura Bassoua

Le chef de produits bières blondes Premium de la Sabc revient sur les objectifs de «Femmes autonomes et fières » organisé à Douala par la marque Beaufort Light.

Quel est l’objectif du concept «Femmes autonomes et fières » ?

L’objectif était d’accompagner les femmes, les rendre autonomes et fières. Pas têtues, mais soumises. Que cette journée du 08 mars ne soit plus une journée pour soulever les kaba, mais qu’elles soient capables de prendre leur destin en main. Beaufort Light est positionné sur le bien-être qui passe d’abord par la prise en main de soi. Il est d’abord mental avant d’être physique. Cette année, Beaufort L a pris le parti d’être la marque qui accompagne l’autonomie et la fierté des femmes. On se positionne cette année comme la marque qui accompagne la femme dans la prise en main de son destin pour que cette journée ne soit plus qu’une journée de festivités.

Quelles activités ont été menées avec les dames à Douala ?

Du 02 au 08 mars nous nous sommes déployées à la Maison du combattant de Bonanjo avec des ateliers pratiques sur les transformations, les métiers développement, les rencontres et échanges avec des experts sur la fiscalité, le marketing digital afin d’édifier les femmes sur comment faire connaitre leur produit, leur connaissances sur comment gérer leurs ressources et le partage d’expériences avec des femmes leaders en l’instar de la Dg de Dhl et une foire exposition où on a magnifié le savoir-faire des femmes camerounaises. Pour cette première édition, nous avons eu plus de 300 participants à Douala. Ce 8 mars c’est l’apothéose.

Les femmes bénéficieront de financements des projets ?

… Oui, pour cette première édition nous avons choisi d’accompagner les meilleurs projets présentés par les femmes. Nous avons choisi d’accompagner trois catégories. La première catégorie accompagnée à hauteur de 500 000 F. Cfa est celle des idées créatives. Celle qui ont une idée pour mettre quelque chose sur pied. La deuxième catégorie accompagnée à hauteur de 700 000 F. Cfa est celle des femmes qui ont déjà une activité et qui ont besoin des fonds pour avoir suffisamment de stocks et de matériels pour avancer. La troisième catégorie, la plus grande, est accompagnée à hauteur d’un million F. Cfa. Pour celles qui ont déjà le projet et qui ont besoin d’accompagnement pour pouvoir exploser.

Qu’avez-vous apprécié dans les projets présentés ?

A Douala, il y a eu 90 projets sur la table du jury. Ils ont été délibérés et évalués sur des critères bien précis. Le projet proprement dit, ce que ça peut générer en termes de ressources, le contenu et la faisabilité du projet. Nous avons eu trois jurys différents pour pouvoir évaluer chacune dans sa catégorie. On a apprécié le génie de ces femmes. C’était extraordinaire. Il y a par exemple le projet de cette ingénieure qui a pu développer un appareil de distribution automatique des boissons. Il y a ce thé, le Mendim me zong, conditionné et commercialisé par une camerounaise qui nous vient de la zone rurale.

Ces activités ont été circonscrites à la ville de Douala ?

Ces activités ont eu lieu dans cinq grandes villes du Cameroun. Nous avons commencé du 22 au 23 février à Buea. Puis, nous avons mis le cap sur Melong, où nous avons accompagné le ministère avec le lancement officiel des activités de la Journée internationale de la femme. Nous avons posé ensuite nos valises à Yaoundé, Garoua, Bafoussam. Aujourd’hui (8 mars), c’est l’apothéose dans la ville de Douala, où nous avons eu une semaine et la foire d’exposition. Mais dans toutes les cinq villes il y a une célébration grandiose pour la femme. C’est la première édition. Nous avons été accompagnés par le ministère de la Femme et de la Famille, particulièrement par la délégation régionale du Littoral.

Propos recueillis par Mathias Mouendé Ngamo /237online.com

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