A vingt-quatre heures de la fermeture de la piste de l’aéroport international de Douala, la direction générale des Aéroports du Cameroun se veut confiante en termes d’infrastructures et de ressources humaines.
Plus qu’une journée et les portes de l’aéroport international de Douala seront fermées au trafic aérien pour des travaux de réfection. A Yaoundé, la piste de Nsimalen, elle connaîtra une affluence des grands jours. Du moins pour une durée de trois semaines. Du 1er au 21 mars prochain, l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen sera le centre de toutes les attentions, pour ce qui est des arrivées et des départs de vols internationaux et nationaux. Ceci depuis le début officiel de ses activités le 1er octobre 1994. La direction générale des Aéroports du Cameroun (ADC) est confiante en termes d’infrastructures et de ressources humaines. Tout est fin prêt pour recevoir des usagers en provenance de la capitale économique et d’autres horizons. Pour la capacité d’accueil, pas de quoi s’inquiéter, d’après Thomas Owona Assoumou, le patron des ADC dans une interview accordée au quotidien Cameroon tribune. Selon lui, l’aéroport de Yaoundé jusqu’alors est en sous-utilisations par rapport à sa capacité d’accueil. Il a été conçu pour accueillir 1,5 million de passagers par année. Pas de doute à se faire, rassure le DG. 237online.com S’il n’y a pas lieu de larmoyer à propos de l’augmentation du nombre de passagers pendant ces 21 jours de sollicitation, les effectifs de Yaoundé-Nsimalen seront tout de même renforcés. Notamment avec le personnel venu de Douala. Les responsables de l’aéroport parlent de 150 collaborateurs transférés de la capitale économique pour accompagner la charge de travail. Si la période des travaux est de 21 jours, ces personnels « seront en mission pendant 25 jours », selon le DG des ADC, pour leur permettre de s’adapter à l’environnement de Yaoundé qui n’est pas le même que celui de Douala. Il n’y a pas que les usagers et les personnels qui verront leur nombre s’accroître à Yaoundé. Aussi, les compagnies aériennes vont-elles se multiplier. Une dizaine de compagnies aériennes vont s’ajouter à celles occupant déjà des bureaux à Nsimalen. 237online.com Mais là également, des mesures ont été toutes trouvées, avec l’attribution de bureaux aux compagnies installées à Douala. La chaîne de travail semble bien huilée. Nsimalen n’attend plus que le 1er mars pour son déploiement. D’ailleurs, Edgar Alain Mebe Ngoh, ministre des Transports a prescrit à chacun des acteurs impliqués, des mesures visant à éviter un échec certain pendant la suspension des travaux du côté de l’aéroport de Douala. Ces consignes allaient justement à l’endroit des ADC et de l’Autorité aéronautique (CCAA) en anglais. D’après la CCAA, le transfert du trafic de l’aéroport de Douala à Yaoundé-Nsimalen va entraîner « un surplus d’activité, que ce soit au niveau de la plateforme aéroportuaire, qu’au niveau des transports terrestres, notamment les segments routier et ferroviaire qui devront permettre le transfert des passagers et du fret entre les deux principales métropoles du pays ». Puisque le trafic passager domestique qui est à 43% et le trafic international à 72% sont assurés par l’aéroport de Douala contre 37% du trafic domestique et 27% du trafic international assurés par Yaoundé-Nsimalen.
Christelle Belibi




