En dépit des nombreux défis, l’ASSOCIATION D’ASSISTANCE A L’INTEGRATION DES ENFANTS DEFAVORISES (AAIED) fait preuve d’une détermination sans faille dans sa quête pour l’instauration d’une Journée de l’enfant mineur en détention au Cameroun. Une initiative noble que nous vous présentons aujourd’hui sur 237online.com.
La Présidente engagée: Lompouognigni Alima Gaelle Caline
Lompouognigni Alima Gaelle Caline, Présidente de l’AAIED, est une fervente défenseuse des droits des mineurs en détention. Depuis plus d’une décennie, elle s’est engagée corps et âme dans cette cause, souvent méconnue, mais qui exige une attention particulière. « Au cours de mes 13 années d’engagement, j’ai contribué à libérer plus de 200 mineurs des griffes de la détention », confie-t-elle.
L’impérieuse nécessité d’une Journée de l’Enfant Mineur en Détention
Les problèmes auxquels sont confrontés les enfants mineurs en détention sont vastes et complexes. Il est essentiel de reconnaître leurs droits et de garantir leur protection. L’instauration d’une Journée de l’Enfant Mineur en Détention offrirait une plateforme importante pour sensibiliser le public, attirer l’attention des médias, et mobiliser des ressources.
Mobiliser tous les acteurs
Avec cette journée dédiée, l’AAIED ambitionne de mobiliser l’Etat, le Gouvernement, le Secteur privé, les partenaires sociaux, les missions et les représentations diplomatiques. L’objectif est clair: instaurer un dialogue ouvert sur les défis auxquels ces jeunes sont confrontés et élaborer des solutions pragmatiques pour leur bien-être.
L’AAIED, pionnière de cette initiative
L’instauration de cette journée serait une première au Cameroun, et il est important de souligner que c’est l’AAIED qui est à l’origine de cette initiative. Cette association a démontré un dévouement exemplaire pour la cause des mineurs en détention et continue de jouer un rôle crucial dans leur réintégration.
Un appel à l’action
Cette journée permettrait de révéler l’ »iceberg » des obstacles et échecs dans la promotion et la protection des droits de l’enfant. Il est temps que tous les acteurs se mobilisent pour cette cause et s’engagent pour un avenir meilleur pour ces enfants. Chaque pas compte. Le Cameroun, fort de ses instruments juridiques nationaux et internationaux, a le devoir d’agir. La reconnaissance d’une Journée de l’Enfant Mineur en Détention serait un pas majeur vers la reconnaissance et la protection des droits des enfants les plus vulnérables de notre société.
L’AAIED avec à sa tête Lompouognigni Alima Gaelle Caline, appelle à un engagement collectif pour l’instauration d’une Journée de l’Enfant Mineur en Détention au Cameroun. Une initiative qui, espérons-le, incitera à une action concrète pour la promotion et la protection des droits des mineurs en détention.