Une enquête explosive de 237online.com révèle les circonstances troublantes du décès de Mbague Dongang Lionelle Lucie, victime présumée d’un individu se présentant comme « guide spirituel et nutritionniste » en Côte d’Ivoire.
Dans un récit poignant qui ébranle la communauté camerounaise, Mbague Dongang Lionelle Lucie, une âme douce et cherchée, a trouvé la mort dans des circonstances des plus suspectes en Côte d’Ivoire. Lionelle, une mère de trois enfants, avait quitté la Belgique pour ce qui devait être un voyage de guérison spirituelle et physique, mais cela s’est transformé en un cauchemar sans fin. Elle s’était tournée vers un soi-disant guide spirituel et nutritionniste, connu sous le pseudonyme de « Doc Éric« , en espérant trouver un renouveau après un divorce difficile. Cependant, son voyage pour se reconnecter à ses racines a été exploité, menant à une fin tragique qui laisse de nombreuses questions sans réponse.
La manipulation d’un prétendu guérisseur
« Doc Éric » opère sous le nom de « docericorganicfood » sur les réseaux sociaux et via son site internet docericorganicfood.com. Ce personnage, enregistré sous le nom de DRO ERIC avec le numéro de registration CG/PNR/-01-2024-A10-00437 en République du Congo, se décrit comme un expert en nutrition et en guérison spirituelle. Cependant, les événements entourant la mort de Lionelle peignent un tableau bien différent, celui d’un manipulateur aux intentions obscures.
« Docericorganicfood« , gère une structure basée officiellement au Congo-Brazzaville (59 RUE MFOUNDA FOUCKS POINTE-NOIRE). Le site internet docericorganicfood.com, vitrine de cette entreprise douteuse, cible spécifiquement des personnes en situation de vulnérabilité émotionnelle. Dans le cas de notre compatriote, fraîchement divorcée, la promesse d’une « reconnexion avec ses racines » a servi d’appât. Nos investigations démontrent de nombreuses incohérences :
- Une entreprise enregistrée au Congo mais opérant en Côte d’Ivoire
- Un numéro d’enregistrement suspect (CG/PNR/-01-2024-A10-00437)
- Des pratiques commerciales agressives ciblant les personnes vulnérables
- Une absence totale de qualifications médicales ou nutritionnelles vérifiables
Lionelle avait payé 10 000 euros pour participer à une retraite de jeûne spirituel, un acte de foi qui devait lui apporter paix et clarté. Mais au lieu de cela, elle a été plaquée par une douleur insoutenable, des maux de tête si intenses qu’ils l’ont empêchée de communiquer. Le 10 décembre, alors qu’elle tentait de trouver du réconfort dans le sommeil, elle est décédée, et « Doc Éric » était introuvable, parti soi-disant pour cueillir des plantes, laissant Lionelle seule face à son destin.
L’ombre de la mort et l’illusion de la guérison
La mort de Lionelle dans son sommeil, sans que la cause soit connue à ce jour, soulève des questions graves sur les pratiques de « Doc Éric ». Le niveau d’illétrisme et l’emprise psychologique qu’il exerce sur ses adeptes sont alarmants. Sa disparition après l’annonce de la mort de Lionelle au mari de celle-ci, puis son refus de communiquer davantage, ne font qu’ajouter à la suspicion.
Cette affaire est un écho tragique à d’autres drames où des individus ont été piégés par des charlatans se faisant passer pour des sauveurs. L’histoire rappelle douloureusement celle de Vanessa, une Congolaise attirée dans une situation similaire au Cameroun, montrant un schéma récurrent où la vulnérabilité est exploitée pour des fins malveillantes.
Le cas de Lionelle souligne les périls associés aux rencontres en ligne, surtout quand elles promettent des guérisons spirituelles ou physiques. Comment une femme, déjà éprouvée par un divorce, peut-elle être convaincue de se rendre en Côte d’Ivoire pour suivre un inconnu ? Les techniques de manipulation utilisées par « Doc Éric » pourraient inclure du grooming psychologique, où il a peu à peu gagné la confiance de Lionelle, la rendant dépendante de ses promesses de guérison.
L’exposition d’un prédateur
La famille de Lionelle, en particulier son frère, cherche désespérément à rétablir la vérité et à rendre justice à une âme qui ne méritait pas cette fin. Les trois orphelins laissés derrière eux pleurent une mère dont la quête de paix a été détournée par la cupidité et la tromperie. Le silence de « Doc Éric » et sa fuite des responsabilités sont des actes de lâcheté qui méritent d’être dénoncés.
Il est impératif de mettre en lumière les pratiques de « Doc Éric » pour protéger d’autres âmes vulnérables. Son entreprise, basée à Pointe-Noire en République du Congo, avec un numéro de VAT et des coordonnées détaillées sur son site, doit être scrutée de près. Les autorités compétentes, tant en Côte d’Ivoire qu’au Congo, devraient être alertées sur ses agissements pour éviter que d’autres ne tombent dans ses pièges.
Lionelle Mbague n’était pas seulement une victime, elle était une mère, une sœur, une amie, une femme qui cherchait simplement à retrouver son équilibre. L’exposition de « Doc Éric » est nécessaire pour arrêter ses agissements et pour que la justice puisse être rendue. La sœur de Lionelle témoigne avec courage pour éviter que d’autres familles ne vivent ce drame. Son message est clair : méfiez-vous des « guides spirituels » qui promettent des miracles à prix d’or.