Le ministre des Marchés publics, Abba Sadou était sur le terrain, ce jeudi 8 février 2108 pour apprécier des travaux de l’autoroute qui lie ces principales villes du Cameroun.
Les travaux de la phase 1 de l’autoroute Yaoundé-Douala sont en bonne voie. L’ouvrage de 70 Km constitue une connexion provisoire qui relie les deux villes en attendant d’autres étapes. Il s’agit de faciliter les échanges sur la Nationale N°3. En effet, cet axe est particulièrement emprunté par des opérateurs économiques. « Les autres phases vont suivre au fur et à mesure. Cela prendra beaucoup de temps, mais cela permettra d’assurer une meilleure sécurité. J’espère que d’ici 2024 ou 2025, les travaux seront achevés », souligne Hentati Riadh, chef de mission de contrôle de l’autoroute Yaoundé-Douala.
Ce projet entend contribuer à la modernisation des infrastructures des transports. Il vise également à limiter au maximum, les accidents de la circulation, souvent déplorés sur cette Nationale N°3. Seul bémol pour le moment, l’épineux problème d’indemnisations des riverains. Ces derniers fustigent régulièrement les retards dans les paiements mais aussi les noms des bénéficiaires fictifs sur les listes.
Face à cette situation, le ministre des Marchés publics, Abba Sadou s’est voulu rassurant. « Ce problème d’indemnisation est en voie de solutions. Et nous allons tous ensemble, au niveau de l’administration, encourager l’aboutissement le plus rapidement possible » a-t-il confié. En rappel, le projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Douala s’étend sur 215 km. Le coût global de l’ouvrage s’élève à près de 284 milliards de Fcfa.
Priorités 2018 du Mintp
Le ministère des Travaux publics est engagé à relever les défis d’extension, de réhabilitation et d’entretien du réseau routier. Ainsi, dans le chronogramme du Mintp, l’autoroute Yaoundé-Douala (Phase1), l’autoroute Kribi-Lolabe. En plus, la falaise sur le tronçon Ngaoundéré-Garoua et le tronçon Kumba-Nfaitock.
Selon le ministre Emmanuel Nganou Djoumessi, les routes doivent être praticables en toute saison. Pour cela, son département ministériel dispose d’un budget de 326,26 milliards de Fcfa. « Sa consommation rationnelle devrait contribuer à la transformation infrastructurelle de notre pays. L’exécution du budget sera donc assise sur le pragmatisme de priorités dans la consommation des ressources sans jamais désinvestir », indique le ministre.
Par ailleurs, Emmanuel Nganou Djoumessi insiste sur la tenue systématique des tableaux de bords. Et la mise à jour des journaux de chantiers. Des exigences qu’il estime, déterminantes dans l’exécution et le suivi de ces vastes projets.
Dieudonné Zra