Cameroun: La femme est un loup pour la femme

Dans presque toutes cultures au monde, les femmes sont à plaindre. Marginalisées, maltraitées, violentées, elles sont la plupart du temps victimes des lois autant que de la tradition.[pagebreak] Si ces dernières ont pour principaux bourreaux les hommes, il n’en demeure pas moins vrai que dans la certains des cas, les femmes elles-mêmes sont les premières à s’attaquer à leurs congénères.
En Afrique, et plus particulièrement au Cameroun, il y a plusieurs injustices ou atteintes à la dignité de la femme qui sont commises par d’autres femmes. Prenons le cas de l’excision. Avez-vous déjà vu un homme pratiquer l’excision ? Personnellement, j’ai toujours entendu parler d’exciseuses. Ce sont ces femmes qui se chargent de mutiler les organes génitaux des fillettes et parfois même de nourrissons. Même si les hommes ne font rien pour les en empêcher, ils ne sont que complices, pas bourreaux.
Ensuite, lors des rites de veuvage, ce sont les femmes qui organisent les cérémonies et s’assurent de leur exécution. Jamais un homme ne viendra raser une veuve, ou bien lui faire boire l’eau du bain du cadavre de son défunt époux (pour s’assurer qu’elle n’est pas à l’origine de la mort de ce dernier). Ce sont les femmes qui veillent à ce que la veuve ne prenne pas de bain pendant un certain nombre de jours (qui varie selon les cultures). Ce sont encore elles qui, la plupart du temps, veillent à ce que la veuve n’ait aucun rapport s*e*xuel pendant toute la période du veuvage – elles doivent beaucoup s’ennuyer, ces dames, pour surveiller la veuve de cette façon.

N’oublions pas non plus que toutes les fillettes qui souffrent du repassage de seins sont des victimes de leurs grandes sœurs, mères, tantes, grand-mères. Vous ne verrez jamais un homme, une pierre à la main, en train de masser la poitrine de sa fillette (nous, on aime trop les seins pour les empêcher de s’épanouir).
Même pour les mariages précoces, les femmes ont leur part de responsabilité, car lorsqu’elles ne contraignent pas leurs fillettes à peine pubères à accepter des époux qui pourraient être leurs grands-parents, elles assistent, complices silencieuses, à ces épousailles qui ressemblent plus au trafic humain qu’à autre chose. … LIRE LA SUITE SUR LE PETIT ECOLIER

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