Dans une histoire digne des plus grands feuilletons de corruption financière, Monsieur Kuette Attiwo Éric, PDG de FISOL COOP C.A à Bonamoussadi, a escroqué un client, Monsieur Fogno Fotso Théodore Éric, de la somme de 13 millions FCFA. Une affaire qui a commencé comme une routine bancaire s’est transformée en un cauchemar pour le client, laissant derrière elle une traînée de questions sur l’intégrité des institutions financières camerounaises.
Monsieur Fogno Fotso avait initialement contracté un prêt de 2 millions FCFA, en garantissant par son véhicule. Mais, face à l’incapacité de rembourser ce prêt, il a été encouragé à verser 13 millions FCFA pour garantir un nouveau crédit de 100 millions FCFA, promesse qui s’est avérée être une tromperie. Les garanties supplémentaires incluaient un immeuble à Nyalla et un certificat de terrain à Brazzaville, mais rien n’a pu empêcher l’escroquerie.
Les prétextes et la disparition
Après avoir reçu les fonds, Kuette Attiwo a multiplié les excuses, évoquant un défaut de quorum du comité de crédit pour justifier l’absence de l’octroi du prêt. Quand les preuves de ses manœuvres sont devenues trop évidentes, il a tenté de justifier l’utilisation des 13 millions pour couvrir des intérêts présumés, malgré la garantie initiale du véhicule de Fogno Fotso.
Les réactions et les conséquences
La situation a rapidement dégénéré quand Monsieur Fogno Fotso, après de nombreuses tentatives infructueuses pour récupérer son argent, a porté plainte auprès du tribunal de première instance de Douala. Un mandat d’amener a été émis contre Kuette Attiwo Éric, mais ce dernier semble avoir disparu de la circulation, laissant derrière lui un réseau de clients déçus et un secteur de la microfinance sous le feu des critiques.
Cette affaire soulève de graves questions sur la régulation et la transparence dans les institutions de microfinance au Cameroun. 237online.com a souvent couvert les dérives financières dans le pays, comme dans cet autre cas ici. Cet incident pourrait bien être le catalyseur d’une réforme nécessaire dans un secteur où la confiance du public est mise à l’épreuve.
Réflexion et perspectives
Cette escroquerie met en lumière non seulement la vulnérabilité des clients face à des pratiques douteuses mais aussi l’urgence d’instituer des contrôles plus rigoureux. Le Cameroun se trouve à un carrefour où la protection des consommateurs doit devenir une priorité absolue. La disparition de Kuette Attiwo pourrait être l’instant où le pays décide de passer à l’action contre les prédateurs financiers.