Le 25 février 2008, la ville de Douala a été le théâtre d’une répression brutale de la part des forces de l’ordre, en réponse à des émeutes populaires.
Parmi les victimes de cette répression, on compte Junior Mbeng, un jeune collégien de 19 ans, qui n’avait rien à voir avec les événements.
Junior Mbeng, une victime innocente
Junior Mbeng était en train d’enlever les mauvaises herbes sur les alentours de la concession familiale quand il a entendu un coup de feu à quelques 100 mètres de lui. Curieux, il a abandonné ses outils pour aller voir ce qui se passait. À peine arrivé sur le lieu, un petit carrefour de Bonaberi, il a été abattu de plusieurs balles au niveau de sa tempe. Gisant dans son sang, il a tordu de douleur pendant plus de deux heures avant que les forces de l’ordre n’autorisent son transport vers l’hôpital, où il est décédé.
Un père de famille dévasté
Le décès de Junior Mbeng a été une véritable tragédie pour sa famille. Son père, qui avait perdu son emploi quelques semaines après le drame, est tombé malade et est également décédé quelques mois plus tard. Leur famille a ainsi été complètement dévastée par la brutalité de la répression policière.
Justice pour Junior Mbeng
Malgré les années qui ont passé, la famille de Junior Mbeng continue de réclamer justice pour son fils. Ce drame illustre la violence de la répression policière qui a sévi au Cameroun en 2008, et qui a fait de nombreuses victimes innocentes. Le Mouvement de Février 2008 demande que les responsables de cette répression soient jugés, afin que la justice soit rendue aux victimes et à leurs familles.
