Réfugiés centrafricains installés au Cameroun, l’amant d’un couple a ôté la vie à sa concubine parce qu’elle subvenait toutes seule aux besoins de la famille.
C’est dans la région de l’Est Cameroun que ce couple centrafricain était installé. Selon des témoignages, Michel âgé de 25 ans a donné la mort à sa compagne Mariama Ahamat, âgée de 21 ans dans la périphérie de Manjou. La dépouille de cette dernière a été exhumée au lieu où elle avait été enterrée par Michel. Avec l’aide d’un de ses amis du nom de Seidou Tidjani, il a invité la jeune dame dans un village dénommé Mboutoutou (à 7 km Manjou). Elle a eu droit un repas copieux repas avec Michel avant que tout ne se complique. Son copain s’est saisi du couteau pour l’égorger et face à sa résistance, il s’est saisit d’une baramine et lui a assené deux violents coups au niveau du cou. Comme pour passer à autre chose, Michel va laisser leur unique enfant de deux ans chez ses parents en Centrafrique après son crime.
L’origine de ce meurtre est financière. Tous deux Centrafricains, Michel et sa concubine n’avaient pas les mêmes privilèges. Seule la femme est en effet enregistrée comme réfugiée par le Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR). Elle recevait donc mensuellement des kits alimentaires et financiers qui permettaient de survenir aux besoins de son copain et de leur enfant. Une situation qui n’arrangeait plus son partenaire, qui sans doute par fierté ou par volonté d’être le seul bénéficiaire de ce privilège a commis l’irréparable. Il aurait opté pour cet acte en coûtant les conseils de son ami de son complice Seidou Tidjani âgé de 23 ans.
De folles rumeurs ont permis de constater la disparition de Mariama Ahamat. La Police s’est saisie de l’affaire et a mené des investigations qui ont permis d’appréhender les deux hommes. Après leur interpellation, les deux présumés criminels sont passés aux aveux complets. Ils ont été présentés pour jugement au procureur de la République le 21 octobre dernier. Le corps de la victime a été réinhumé au cimetière musulman de Manjou lors de la reconstitution des faits.




